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Le mental intérieur, l'imagination, la raison, l'intellect et le savoir.

Dans ce cours de méditation n°5, nous apprendrons à ouvrir le mental intérieur pour se libérer de la prison du mental avec ses confusions, ses doutes et son ignorance.

Cette conférence a été écrite par le Bouddha Maitreya, Samael Aun Weor, et Kalki Avatar de la nouvelle Ere du Verseau en 1964. Pour en savoir plus sur les oeuvres originales du Bouddha Maitreya, rendez-vous sur la page suivante : Samael Aun Weor, ses livres et nous vous invitons à consulter les sites partenaires de Don et Compassion.

Les Trois Sortes de Mental

A l’époque du Roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde (Quête du Saint Graal nde), les quatre élémentaux de la nature se manifestèrent partout, en pénétrant profondément dans notre atmosphère physique.

Pour les fripouilles de l’intellect (bête intellectuelle nde), attrapées totalement par les sens externes, embouteillées dans les concepts du mental sensoriel, nos études ésotériques ne sont qu’un tas d’insanités.

La Conscience connaît directement la réalité de chaque phénomène naturel et, grâce au mental intérieur, elle peut le manifester.

Ouvrir le mental intérieur est essentiel pour échapper au monde des doutes et de l’ignorance

Cela signifie que seule l’ouverture du mental intérieur fait naître la foi authentique en l’être humain. Malheureusement, il existe encore une tendance générale à confondre la croyance avec la foi.

Si paradoxal que cela puisse paraître, nous affirmerons ce qui suit : CELUI QUI A LA FOI AUTHENTIQUE N’A PAS BESOIN DE CROIRE.

Savoir écouter est très difficile. Il est plus facile de savoir parler. Il se fait que lorsqu’on écoute, il est nécessaire d’être ouvert à la nouveauté, avec un mental spontané, libre de préjugés, de concepts préconçus, etc.

Mais il se fait que l’Ego, le moi, le moi-même (moi pluralisé nde), ne sait pas écouter, il traduit tout sur la base de ses préjugés, interprète tout en fonction de ce qu’il a emmagasiné dans le centre formatif.

Quel est le centre formatif ? La mémoire. Pourquoi l’appelle-t-on le centre formatif ? Parce que c’est là qu’a lieu la formation intellectuelle des concepts.

* Il est urgent d’apprendre à écouter avec un nouveau mental, en ne répétant pas ce que l’on a accumulé dans la mémoire.

Après ce préambule, nous allons essayer de nous mettre d’accord sur les concepts, les idées, etc. Il est avant tout indispensable de savoir si par lui-même l’intellect peut nous mener à expérimenter le réel ; il existe des intellects brillants, nous ne pouvons le nier, mais ces derniers n’ont jamais expérimenté ce qu’est la Vérité (illumination nde).

# Avant tout, il est nécessaire de savoir que nous possédons trois sortes de mental. Le premier, nous pourrions l’appeler le mental sensuel. Le deuxième, le mental intermédiaire. Et le troisième, le mental intérieur.

Mais pensons un peu à ce qu’est le mental sensuel que nous utilisons tous quotidiennement : je dirais qu’il élabore ses concepts de contenu avec les données fournies par les cinq sens et avec ces concepts, il forme ses processus du raisonnement.

Avec les choses envisagées de cette manière, il est évident que la raison subjective ou sensuelle a pour base les perceptions sensorielles extérieures. Si les données apportées par les cinq sens sont les seuls ressorts de ces fonctionnalismes, il est incontestable qu’un tel mental n’aura pas accès à ce qui échappe au cercle vicieux des perceptions sensorielles externes ; cela est évident.

! Un tel mental ne pourra rien savoir sur la réalité des mystères de la vie et de la mort, sur la vérité, sur Dieu (sceau de Dieu nde)… Car d’où un tel mental pourrait-il extraire de l’information, si sa seule source est faite de données apportées par les cinq sens ? Evidemment, il ne possède rien pour pouvoir connaître le réel.

Il nous vient en mémoire quelque chose de très intéressant. Il y eut une fois un grand congrès à Babylone, à l’époque des splendeurs égyptiennes. Des gens d’Assyrie, d’Egypte, de Phénicie, vinrent à ce congrès. Il est clair que le sujet était intéressant, car on voulait savoir, sur base de discussions analytiques, si l’être humain avait ou non une âme.

Il est évident que les cinq sens avaient déjà dégénéré, c’est la seule manière d’expliquer que les gens aient pu choisir un tel thème pour un congrès. En d’autres temps, un tel congrès aurait semblé ridicule, il ne serait jamais venu à l’esprit des Lémuriens d’organiser un congrès de cette sorte. Pour les gens du continent, il suffisait de sortir de leur corps pour savoir s’ils avaient ou non une âme ; ceci, ils le faisaient avec une très grande facilité car ils n’étaient pas retardés dans la mécanique physique.

Ainsi, un thème de cette sorte ne pouvait être invoqué que par une humanité involutive, dégénérée. Il en résulta qu’il y eut beaucoup de discussions, tant pour que contre.

La perception instinctive des vérités cosmiques est la faculté de l’Être s’exprimant avec le mental intérieur nde

Finalement, un grand sage assyrien monta à la tribune de l’éloquence. Cet homme s’était instruit en Egypte, il avait étudié dans les mystères. Il parla d’une voix très forte et dit :

« La raison ne peut rien savoir sur la vérité, sur la réalité (illumination nde), sur l’Âme, sur l’Immortel ; la raison sert de la même manière à soutenir une théorie spiritualiste ou une théorie matérialiste ; elle pourrait élaborer une thèse spiritualiste avec une logique formidable.

A l’inverse, elle pourrait élaborer une théorie de type matérialiste avec une logique similaire. De cette manière, la raison subjective, sensualiste, alimentée par les données fournies par les cinq sens (cinq centres nde) sert à beaucoup de choses ; elle peut fabriquer aussi bien des théories matérialistes que spiritualistes. Dès lors, elle n’est pas du tout fiable ».

« Il existe un sens différent, le sens instinctif de la perception des vérités cosmiques ; ça, c’est la faculté de l’Être ; mais la raison subjective ne peut, par elle-même, nous fournir véritablement aucune donnée sur la vérité, sur le réel, la raison sensualiste ne peut rien savoir des mystères de la vie et de la mort ».

Ainsi parla le grand sage, et il dit même plus : « Vous me connaissez, j’ai du mérite auprès de vous, vous savez très bien que je viens d’Egypte, il ne fait pas de doute que ma vie a été différente, et mon mental sensualiste ne pourrait apporter aucune donnée sur le réel ».

Ainsi parla cet homme, et il expliqua aux orgueilleux : « Avec vos rationalismes, vous ne pouvez rien savoir de la vérité, sur l’Âme ou sur l’Esprit ; le mental rationaliste ne peut rien savoir de tout cela ».

* Cet homme parla avec beaucoup d’éloquence et ensuite il se retira, il s’écarta définitivement de toute scolastique, il préféra laisser de côté le rationalisme subjectif, et développer en lui-même cette faculté déjà citée par lui, qui se connaît sous le nom de perception instinctive des vérités cosmiques, faculté qu’en d’autres temps avait l’humanité en général, mais qui s’atrophia à mesure que le moi pluralisé psychologique, le moi-même, le soi-même se développa.

On dit que le sage assyrien revenu d’Egypte, retiré de toute école, partit cultiver la terre et fit exclusivement confiance en cette prodigieuse faculté de l’Être, connue comme la « perception instinctive des vérités cosmiques ».

Mais allons un peu plus loin. Il y a un mental différent du mental sensuel, je veux me référer au mental intermédiaire ; dans ce mental intermédiaire, nous rencontrons les croyances religieuses de toutes sortes. Evidemment, tout compte fait, les données apportées par les religions ont leur place dans le mental intermédiaire.

Enfin, il existe le mental intérieur. Ce mental intérieur en lui-même et par lui-même, fonctionne exclusivement avec les données apportées par la Conscience de l’Être. Le mental intérieur ne pourrait jamais fonctionner sans ces données que fournit la Conscience intérieure de l’Être. Voilà les trois sortes de mental.

Le mental sensuel, dans l’Evangile, est connu pour toutes ses théories et, de plus, comme la levure des Saducéens. Jésus le Christ avertit en disant : « Méfiez-vous de la levure des Saducéens ». C’est-à-dire des doctrines matérialistes, athéistes, car ce type de doctrines correspond exactement à la doctrine des Saducéens dont parle le Christ.

Mais le Seigneur de Perfection avertit aussi sur la doctrine des Pharisiens. La doctrine des Pharisiens correspond au mental intermédiaire. Et qui sont les Pharisiens ? Ce sont ceux qui se rendent à ces temples, aux écoles et aux religions secrètes… Pour que tous les voient. Ils écoutent la parole, mais ne l’appliquent pas en eux-mêmes.

Ils sont comme l’homme qui se regarde dans un miroir et s’en va. Ils assistent uniquement pour que les autres les voient, mais jamais ne travaillent sur eux-mêmes, et cela est très grave ; ils se contentent de simples croyances ; la transformation intime, totale, ne les intéresse pas ; de cette manière, ils perdent leur temps lamentablement et échouent.

Eloignons-nous donc de la levure des Saducéens et des Pharisiens et pensons à ouvrir le mental intérieur. Comment l’ouvrirons-nous ?

* En sachant penser psychologiquement, c’est ainsi que s’ouvre le mental intérieur et celui-ci fonctionne avec les données de la Conscience superlative de l’Être, qui, grâce à cela, peut alors expérimenter la vérité des divers phénomènes de la nature.

Avec le mental intérieur ouvert, nous pouvons par exemple parler sur la loi du Karma et non seulement sur ce qui se dit, mais par l’expérience directe.

# Avec le mental intérieur ouvert, nous sommes suffisamment préparés pour parler de la réincarnation, de la loi de l’éternel retour, de toutes les choses, de la loi de la transmigration des âmes et de fait, nous ne nous basons pas sur ce que nous avons déjà lu, ou entendu de certains auteurs, mais sur ce que nous expérimentons par nous-mêmes, de manière réelle et directe, cela est évident.

Le philosophe Emmanuel Kant fait une distinction entre la critique de la raison subjective et la critique de la raison pure. Il n’y a pas de doute que la raison subjective, rationaliste, ne pourra jamais rien nous apporter de ce qui n’appartient pas au monde des cinq sens.

L’intellect par lui-même est rationaliste et subjectif (subconscient nde). S’il entend un sujet sur la réincarnation, sur le karma, il exigera toujours des preuves, des démonstrations.

Les vérités qui sont seulement perçues par le mental intérieur ne pourraient être démontrées aux personnes sensualistes ; exiger des preuves sur cela dans le monde sensoriel externe équivaut à exiger d’un bactériologue qu’il étudie les microbes avec des télescopes ou exiger d’un astronome qu’il étudie la raison subjective car celle-ci n’a rien à voir avec ce qui n’appartient pas au monde des cinq sens.

Les sujets comme la réincarnation, le karma (voir la Loi du Karma, Anubis et les Seigneurs du Karma nde), la vie après la mort, etc., sont de fait exclusivement du mental intérieur, jamais du mental sensuel. On peut démontrer au mental intérieur, mais avant tout, on exige du candidat qu’il ouvre son mental intérieur, s’il ne l’a pas ouvert. Sinon, comment ferions-nous pour lui faire une démonstration de cette sorte ? Impossible, n’est-ce pas ?

Ceci étant vu avec clarté, il convient que nous approfondissions un peu maintenant la question des facultés. L’intellect par lui-même est une des facultés les plus rustres dans les niveaux de l’Être. Si nous voulons tout appréhender par l’intellect, jamais nous ne parviendrons à capter les grandes vérités cosmiques.

  • Incontestablement, il existe au-delà de l’intellect une autre faculté de cognition, cette fois, je me réfère à l’imagination.

On a beaucoup sous-estimé cette faculté ; quelques uns l’ont même appelée « la folle du logis », dénomination injuste car si l’imagination n’existait pas, il n’y aurait pas de magnétophone, d’automobile, de chemin de fer…

La nature même possède l’imagination, ceci est évident ; si l’imagination n’existait pas, toutes les créatures de la nature seraient aveugles ; mais grâce à cette puissante faculté, il existe la perception. Les images se forment dans le centre perceptif de l’Être ou centre perceptif des sensations.

L’imagination créatrice de la nature a donné naissance aux multiples formes qui existent dans tout ce qui est. Aux temps des Hyperboréens ou des Lémuriens, on n’utilisait pas l’intellect, on utilisait l’imagination. L’être humain était alors innocent et, comme un merveilleux spectacle, le cosmos se reflétait comme un lac cristallin dans son imagination. C’était un autre type d’humanité.

Aujourd’hui, cela fait mal de voir comment les gens ont perdu jusqu’à l’imagination ; cette faculté est épouvantablement dégénérée. Il est possible de développer l’imagination, ceci nous mènerait à penser psychologiquement.

# Seule la pensée psychologique peut nous ouvrir les portes du mental intérieur. Si quelqu’un développe l’imagination, il peut apprendre à penser psychologiquement.

* Imagination, inspiration et intuition sont les trois chemins obligatoires de l’initiation, mais si nous restons embouteillés uniquement dans les fonctionnalismes sensoriels de l’appareil intellectuel, il ne sera pas possible de gravir les échelons de l’imagination, de l’inspiration et de l’intuition.

! Je ne veux pas pour autant vous dire que l’intellect ne sert pas, je suis loin de poser une telle affirmation. Ce que je fais, c’est éclaircir des concepts. Toute faculté est utile dans son domaine.

N’importe quelle planète est utile, si elle reste dans son orbite. En dehors de celle-ci, elle est inutile et catastrophique. Il en va de même avec les facultés de l’être humain. Vouloir sortir la raison de son domaine, la raison sensualiste, c’est absurde car on tombe dans le scepticisme matérialiste.

Beaucoup de gens, appelons-les étudiants de pseudo-ésotérisme et pseudo-occultisme qui sont tellement à la mode ces derniers temps, sont toujours en train de lutter contre ce genre de doutes.

Pourquoi y en a-t-il beaucoup qui papillonnent d’école en école jusqu’à atteindre la vieillesse sans n’avoir jamais rien réalisé ? Par cette même expérience, j’ai pu observer que ceux qui restent embouteillés dans l’intellect échouent.

Ceux qui veulent prouver avec l’intellect les vérités qui n’appartiennent pas à l’intellect échouent. Disons que, de manière symbolique, ce serait commettre la même erreur que de vouloir étudier l’astronomie avec un microscope et la bactériologie avec un télescope.

Laissons chaque faculté à sa place, dans son domaine. Nous devons apprendre à penser psychologiquement. Ceci ne serait cependant pas possible, si nous restions embouteillés dans l’intellect.

Dès lors, il vaut mieux que nous commencions à gravir l’échelle de l’imagination, ensuite nous passerons à l’étape suivante qui est celle de l’inspiration, pour enfin atteindre l’intuition.

Paix Invérentielle

Bouddha Maitreya, Samaël Aun Weor

Kalki Avatar de la nouvelle ère du verseau