I - PSYCHOLOGIE RÉVOLUTIONNAIRE GNOSTIQUE
Conférence de Samaël Aun Weor
La Conscience éveillée
Innombrables sont les écoles ; de toutes parts abondent des écoles et des auteurs qui se combattent mutuellement. Dans la Cathédrale Notre-Dame de Chartres apparaît un LABYRINTHE dessiné sur le sol. […] Souvenons-nous du labyrinthe de l’Ile de Crète ; au centre de ce labyrinthe se trouvait le MINOTAURE crétois.
On dit alors que Thésée réussit à s’orienter au milieu de ce labyrinthe pour parvenir là où se trouvait le Minotaure ; et, l’affrontant dans une lutte corps à corps, il le vainquit. Il lui fut possible de sortir de ce labyrinthe grâce au FIL D’ARIANE qui put le mener jusqu’à la LIBÉRATION FINALE.
Il s’avère intéressant que ce soit précisément sur le sol de la Cathédrale Notre-Dame de Chartres, que fut dessiné ce merveilleux labyrinthe ; indubitablement, tout cela nous invite à la réflexion.
Nous orienter n’est pas chose facile. Le labyrinthe des Théories est plus amer que la mort. Alors que certains auteurs disent que les exercices respiratoires sont excellents, d’autres disent qu’ils sont préjudiciables ; alors que les uns affirment une chose, d’autres en affirment une autre ; chaque école présume détenir la Vérité et le labyrinthe est donc très difficile.
Quand on réussit à arriver jusqu’au labyrinthe, on doit livrer une lutte corps à corps avec le Minotaure crétois, c’est-à-dire avec son propre Égo, avec le Moi, avec le moi-même, avec le soi-même ; et on ne parvient à sortir du centre du labyrinthe qu’à l’aide du Fil d’Ariane qui doit nous conduire jusqu’à la Lumière. Mais, la plupart des gens se perdent dans le labyrinthe de tant de théories, de tant d’écoles et de tant de confusions.
Comment faire pour nous orienter ? De quelle manière ? Évidemment, on doit s’intéresser à l’ÉVEIL DE LA CONSCIENCE ; c’est ainsi seulement que nous pourrons véritablement réussir à avancer dans ce mystérieux labyrinthe ; mais tant que nous ne serons pas éveillés, nous serons dans la confusion.
Certains s’enthousiasment même, momentanément, pour ces études et ensuite ils les abandonnent. Il y a ceux qui – la tête remplie de théories – croient avoir découvert le Chemin secret, alors qu’ils sont bien endormis. Cela semble incroyable, mais il y a des MAÎTRES de la Grande Loge Blanche, de véritables gnostiques, au sens transcendantal du terme, radicalement Éveillés, absolument autoréalisés (en langage alchimiste, nous dirions : « des individus déjà en possession de la Pierre Précieuse ») et, cependant, ils ne savent ni lire ni écrire ; ils sont absolument ANALPHABÈTES, mais par contre, AUTORÉALISÉS et ÉVEILLÉS.
Par contre, nous voyons sur le chemin de la vie, dans diverses écoles, organisations, sectes et ordres, etc., des individus à la tête remplie de théories, DES INDIVIDUS AYANT UNE VASTE ÉRUDITION, MAIS LA CONSCIENCE complètement ENDORMIE, des ignorants érudits qui « non seulement ne savent pas, mais ce qui est pire, ne savent même pas qu’ils ne savent pas ».
Ceux-là se perdent ; une fois leurs cent huit existences accomplies, ils entrent dans l’INVOLUTION SUBMERGÉE des Mondes Infernaux. Mais, eux croient qu’ils vont très bien, ça oui ; et quand on les interroge, ils font preuve d’une érudition surprenante : des esprits brillants aux idées étincelantes, aux proverbes lumineux, frappants et définitifs ; mais à quoi leur sert tout cela ?
Il faut avant tout nous éveiller pour savoir comment nous allons nous orienter. À quoi nous servirait-il d’avoir la tête remplie de lettres si nous continuons d’avoir la Conscience endormie ? Il vaudrait mieux être analphabète mais éveillé.
Indiscutablement, mes chers frères, la première chose dont nous ayons besoin, c’est de SAVOIR QUE NOUS SOMMES ENDORMIS. Malheureusement, bien que je sois ici en train de l’affirmer et bien que vous acceptiez que vous êtes endormis, cependant, VOUS N’AVEZ PAS CONSCIENCE QUE VOUS ÊTES ENDORMIS et c’est précisément cela qui est grave.
N’importe qui peut savoir que deux plus deux font quatre, mais c’est autre chose d’avoir conscience que deux plus deux font quatre. Il y a des vérités extrêmement simples que n’importe qui répète intellectuellement et croit connaître, il croit en avoir conscience, mais il n’en a pas conscience.
Si nous voulons nous éveiller réellement, nous devons commencer par reconnaître que nous sommes endormis ; quand quelqu’un reconnaît qu’il est endormi, c’est le signe évident qu’il commence à s’éveiller. Mais il ne s’agit pas de le reconnaître intellectuellement, non ; n’importe qui peut dire automatiquement : « Oui, je suis endormi » ; mais être conscient qu’on est endormi, c’est autre chose, c’est différent. Il existe donc une grande différence entre l’INTELLECT et la CONSCIENCE.
Dans le monde pratique, nous devons APPRENDRE À DÉTERMINER DES ASSOCIATIONS SPÉCIFIQUES intelligentes pour notre vie dans les Mondes Supérieurs. Durant ce qu’on nomme à tort « état de veille », nous sommes associés avec tous les êtres humains, soit au travail, soit au foyer ou dans la rue, etc. Durant les heures de sommeil, il existe aussi des associations et elles sont le résultat spécifique de celles-là mêmes que nous avons dans le Monde Physique.
Par exemple : si un individu X, peu importe lequel, vit dans les bars, évidemment, ses associations seront avec des « poivrots » et, dans les Mondes Internes, pendant les heures de sommeil et après la mort, sa vie sera celle des bars : en relation avec des alcooliques, avec des vagabonds de toutes sortes. Si quelqu’un s’associe avec des voleurs et des bandits, dans les Mondes Internes, pendant les heures de sommeil, il vivra parmi les bandits et les voleurs.
Par conséquent, nous devons déterminer, ici et maintenant, dans le Monde Physique, le type d’associations que nous voulons avoir pendant le sommeil et après la mort.
C’est bien pour nous d’être réunis ici, parce que le résultat sera que nous nous associerons aussi pendant les heures de sommeil et après la mort.
C’est très beau d’être associés ici même, dans ce Temple, pendant les heures de sommeil, pour étudier les Mystères de la Vie et de la Mort ; c’est très beau d’être associés entre nous pour nous dédier à l’étude, après la mort, mais ce n’est possible que si nous nous réunissons fréquemment.
Ainsi donc, nous devons nous-mêmes provoquer le type d’associations que nous souhaitons ; nous devons provoquer nous-mêmes le type d’associations que nous voulons avoir durant le sommeil et après la mort. Une fois cela compris, nous établirons des bases très fortes pour l’Éveil de la Conscience.
Nous devons apprendre à vivre, mes chers frères, parce qu’il se trouve que nous, les êtres humains, nous ne savons pas vivre et c’est très grave. Nous ne mesurons pas le temps ; nous croyons que ce véhicule physique va durer une éternité, alors qu’en réalité il ne dure quasiment pas ; il devient poussière.
LE THÉÂTRE, LE CINÉMA, c’est quelque chose qui cause de graves dommages chez l’être humain. Autrefois, par exemple en Babylonie, le théâtre était complètement objectif ; il avait comme unique objet l’ÉTUDE DU KARMA et l’instruction qui devait être donnée aux assistants. Les acteurs n’apprenaient aucun rôle par cœur ; quelqu’un entrait en scène sans n’avoir étudié aucun rôle ; il s’auto-explorait sincèrement lui-même dans le but de savoir ce à quoi il aspirait le plus ; et ce qu’il désirait le plus était ce dont il parlait. Supposons qu’il ait voulu boire, alors il s’exclamait sincèrement :
– « J’ai envie de boire ! »
Un autre apparaissait ; il écoutait cette phrase et s’auto-explorait lui-même pour voir ce qu’il ressentait en lui et il répondait selon ce qu’il ressentait :
– « Moi, je ne veux pas boire ; à cause de l’alcool, je suis allé en prison, à cause de l’alcool, je suis dans la misère ».
C’était ce qui lui était réellement arrivé, car il n’allait pas affirmer quelque chose de faux.
Un troisième (car pour ça il y avait toujours un groupe d’acteurs) apparaissait ipso facto ; pareillement, il n’allait pas dire autre chose que ce qu’il ressentait au fond de sa Conscience : quelque chose qu’il avait vécu, qui était en relation avec ce que les deux autres étaient en train de dire :
– « Moi, supposons, j’ai eu beaucoup d’argent, un beau foyer, une femme, des enfants, mais à cause du vin, voyez ce que je suis devenu, messieurs ! »
Plus loin apparaissait une pauvre femme, une autre artiste :
– « J’ai perdu mon fils à cause de la boisson ; j’ai perdu mon fils à cause de cette liqueur maudite ! »
Et ainsi commençait à se dérouler un drame, une scène improvisée qui pouvait souvent finir de la manière la plus dramatique.
Les scribes écrivaient avec beaucoup de rigueur, non seulement le déroulement du drame en soi, mais même le résultat final ; ensuite, ils sélectionnaient toujours le meilleur de cette pièce et, de cette manière, ils parvenaient à connaître les résultats karmiques de telle ou telle scène.
Il y avait beaucoup de scènes : des scènes d’amour, des scènes de guerre ; mais toutes exprimaient toujours la spontanéité, le naturel, et non quelque chose que l’Intellect inventait artificiellement ; non, ce qui surgissait, c’est ce que chacun des acteurs avait vécu ; voilà l’ART OBJECTIF de la Babylonie.
À cette époque, mes chers frères, les acteurs étaient réellement très différents ; la musique utilisée instruisait adéquatement le CERVEAU ÉMOTIONNEL ; c’était une musique spéciale.
Ils savaient parfaitement que dans l’organisme humain existent, dirons-nous, certains ganglions qui se sont formés avec les sons de l’Univers et ils savaient manipuler tous ces ganglions, toutes ces parties de l’Être, grâce aux différentes combinaisons musicales ; ainsi, grâce à la musique, ils instruisaient le Cerveau Émotionnel.
Vous savez qu’une marche guerrière nous donne envie de marcher ; qu’une musique funèbre nous invite à méditer, à réfléchir ; qu’une musique dite romantique nous ramène des souvenirs des temps anciens, etc., avec leurs nuits d’amour.
Ils combinaient intelligemment les sons pour instruire sagement le Cerveau Émotionnel. Voyez comme c’est intéressant !
LE CENTRE DU MOUVEMENT recevait aussi généralement des enseignements, grâce aux Danses Sacrées ; ces danses étaient extrêmement importantes en Babylonie. Chaque mouvement équivalait à une lettre et l’ensemble des lettres contenait certaines prières, certaines thèses, certaines antithèses, certaines instructions ; ainsi, tout l’auditoire recevait une culture extrêmement riche.
C’était un autre type de théâtre ; les artistes n’étaient pas appelés « artistes » mais « ORPHÉISTES », dont l’interprétation signifie : « sujets qui ressentent de manière très précise les activités de l’Essence, de la Conscience ».
Mais, après la culture gréco-romaine, le théâtre dégénéra ; les orphéistes disparurent et alors surgirent ceux qu’on appelle les « artistes comiques », les acteurs.
Je me rappelle très bien qu’il y a encore environ cinquante ans, plus ou moins, on appelait vulgairement les acteurs des « comédiens » et on les regardait avec beaucoup de mépris. Au Moyen Âge, on avait promulgué une loi qui obligeait les acteurs à se raser, à s’enlever tout signe de masculinité. Dans quel but ?
Celui-ci : en premier lieu, ils devaient, bien sûr, se maquiller selon le drame qu’ils devaient jouer ; deuxièmement, eh bien, on voulait avant tout faire en sorte qu’ils se différencient des autres personnes ; on savait que ces acteurs modernes émettaient, disons, une IRRADIATION dangereuse, infectieuse, hautement HANASMUSSIENNE ; et comme ils se rasaient et ôtaient les signes de leur masculinité, chacun pouvait éviter de passer près d’eux ou de leur serrer la main.
Si vous observez attentivement la vie de ceux qu’on appelle « artistes de théâtre », vous sentirez et vous pourrez capter, si vous êtes un petit peu sensitif, le type de radiations hanasmussiennes qu’ils émettent et qui infectent le Mental des gens.
Aujourd’hui, cette coutume est dépassée ; il n’y a plus aucune loi promulguée en ce sens à leur encontre ; on leur serre la main, on les traite d’égal à égal et on veut même les imiter ; ils peuvent ainsi distiller pernicieusement leurs Ondes d’Hanasmussens dans le Mental de toutes les personnes.
Ça fait un peu mal de devoir dire cela, parce qu’il y a beaucoup de gens qui vivent de l’art dramatique, de la scène, enfin, qui sont acteurs ; mais nous devons nous placer sur le plan des réalités concrètes.
Les personnes qui ont plus de cinquante ans se souviendront précisément qu’il y a encore un demi-siècle, on les regardait avec dédain, on les traitait comme de simples comiques ou comédiens, etc.
Bien sûr, ils se sont frayé un passage et, à présent, on les considère d’égal à égal, mais ils ne cessent pas pour autant d’émettre leurs ondes terriblement dangereuses.
Naturellement, ils apprennent par cœur des rôles absolument subjectifs, de choses qui ont existé ou qui n’ont jamais existé ; des comédies, des drames qui peuvent avoir une réalité ou n’en avoir aucune, qui sont uniquement des productions de leur Mental, et l’honorable public, devant les planches de la scène, « DORT » terriblement.
Quand je dis « DORT », je le mets entre guillemets, car je veux affirmer, de manière emphatique, que la Conscience de ceux qui y assistent entre dans la somnolence la plus profonde à cause du rêve.
Indiscutablement, ce type d’Art Subjectif met réellement fin à la nécessité des Perceptions Réelles. Qu’est-ce qu’un « TURIYA » ? Un « Turiya » est un homme qui peut parler face à face avec son propre Dieu Interne. Eh bien, cet Art de type Subjectif nous empêche réellement d’arriver à l’État de Turiya ; c’est pourquoi il est pernicieux.
Au nom de la vérité, je vous dis que, personnellement, le cinéma et la télévision ne me plaisent absolument pas. Lorsque, par curiosité, j’ai regardé parfois quelque chose à la télévision, j’ai eu ensuite un terrible remords de Conscience ; j’ai dû procéder au nettoyage de tous les ÉLÉMENTAIRES qui s’étaient formés dans mon AURA et je n’ai pu retrouver à nouveau mon calme qu’après avoir désintégré jusqu’au dernier d’entre eux.
Car ce qui arrive, c’est qu’en voyant ces scènes, on répète mentalement, de manière automatique, ce qu’on regarde et alors la scène prend forme dans le mental ; avec la scène du mental (comme dirait monsieur Leadbeater) des Élémentaires se forment, des Élémentaires semblables à ceux qu’on a vus sur l’écran, qui volent une partie de notre Conscience, qui viennent vampiriser notre propre Conscience. Ceux-là, une fois établis dans le mental, causent beaucoup de dommages : ils dérobent, je le répète, une partie de notre Conscience ; ils se convertissent en créatures vivantes à l’intérieur de nous.
Quand j’ai regardé, je le répète, la télévision ou un film, j’ai dû ensuite souffrir beaucoup pour désintégrer les Élémentaires qui s’étaient forgés dans mon Mental… qui s’étaient formés. Et je suis parvenu enfin à les désintégrer, à force de travaux conscients et de pénitences volontaires. C’est pour cette raison que j’ai définitivement renoncé à la télévision, au cinéma, à tout.
Je vous explique cela pour que vous sachiez vous orienter, parce que si on veut véritablement arriver à s’éveiller, on doit savoir vivre ; si on veut se développer consciemment dans les Mondes Internes, se convertir en chercheur compétent de la vie des Mondes Supérieurs, on doit évidemment promouvoir ses propres « associations ».
Des associations comme celles que nous avons en ce moment (nous sommes réunis en assemblée plénière) sont extraordinaires. Nous sommes en train de parler de l’ÉVEIL DE LA CONSCIENCE et cela est magnifique parce que nous sommes en train de PROMOUVOIR DES ASSOCIATIONS extraordinaires dans les Mondes Supérieurs.
Maintenant, lorsque vous rentrerez chez vous, lorsque vos corps seront endormis dans vos lits respectifs, vous sortirez évidemment de votre corps et, en sortant de votre corps, vous allez, bien sûr, vous réunir à nouveau : de la même façon que vous vous êtes réunis ici ce soir, dans le physique, de même vous vous réunirez aussi là-bas, dans l’astral, pour la même chose : pour l’étude de l’Éveil ; et il est clair que là-bas vous recevrez l’aide des Maîtres de la Fraternité Occulte.
Vous êtes donc en train de promouvoir des associations extraordinaires pour les Mondes Supérieurs ; mais si vous n’étiez pas ici, mais dans un bar, dans un casino, dans un cabaret, cette nuit, une fois votre corps endormi, l’Essence de chacun de vous hors de votre corps, c’est-à-dire vos valeurs internes hors de votre corps se rencontreraient à nouveau, s’associeraient, mais ce ne serait plus pour étudier l’Éveil de la Conscience.
La Conscience va s’éveiller peu à peu et un jour, enfin, elle restera complètement éveillée. Une fois la Conscience éveillée, nous serons suffisamment préparés pour VOIR LE CHEMIN par nous-mêmes, le chemin qui doit réellement nous conduire à la Libération Finale.
Mais, comment pourrions-nous voir par nous-mêmes le Chemin si nous ne faisons pas d’efforts pour nous éveiller ? Ceux qui sont endormis peuvent-ils voir, par hasard, le Chemin ?
Alors, il faut nous éveiller ! N’est-ce pas ? Quand on s’éveille, on comprend ce qu’on est. On fait un inventaire de ce qu’on a, de ce qu’on a en trop et de ce qui nous manque. Il y a beaucoup de facultés qu’on croit avoir et qu’on n’a pas et beaucoup de facultés que l’on a réellement sans savoir qu’on les a.
Mais on ne peut arriver à faire cet inventaire de soi-même que lorsqu’on est éveillé. Car quelqu’un qui est endormi, comment va-t-il faire un inventaire de lui-même ? Que sait-il de lui-même, celui qui est endormi ? Ainsi donc, il est fondamental, vital, de s’éveiller ; mais pour s’éveiller, il faut savoir vivre !
Il est écrit que « celui qui va avec les loups apprend à hurler ». Nous devons savoir avec qui nous allons, quel est le type d’associations que nous allons créer dans notre vie pratique ; nous devons savoir SÉLECTIONNER NOS AMITIÉS parce que cela est définitif.
À mesure que nous nous appliquerons à vivre intelligemment, notre Conscience deviendra de plus en plus éveillée jusqu’à ce qu’un jour, finalement, elle puisse rester éveillée. Une fois éveillés, nous pourrons nous rendre compte de l’état lamentable dans lequel nous nous trouvons.
Normalement, l’être humain n’a rien d’autre que le CORPS PLANÉTAIRE. Qu’est-ce que le corps planétaire ? Le corps physique, avec son assise vitale, bien entendu. Au-delà du corps physique, la seule chose qu’il y ait, c’est une somme d’agrégats psychiques inhumains, nos propres défauts psychologiques qui revêtent, pour ainsi dire, des formes allégoriques : colère, convoitise, luxure, envie, orgueil, paresse, gourmandise, etc.
Qu’est-ce qui continue après la mort ? Une somme d’agrégats psychologiques. Si nous disons qu’après la mort c’est un tas de diables qui continue, nous ne sommes pas en train d’exagérer : c’est la vérité ! Appelons-les colère, convoitise, envie, etc., mais c’est cela qui continue.
Il est certain que nous ne possédons pas de CENTRE PERMANENT DE CONSCIENCE, non ; malheureusement, l’Essence est dans la même bouteille que tous ces Agrégats Inhumains. Il n’y a donc pas d’INDIVIDUALITÉ permanente chez l’animal intellectuel erronément appelé « homme ».
L’Individualité est quelque chose qu’il faut acquérir. Si nous voulons nous individualiser, nous devons nous « déségoïstiser » ; l’individualisation n’est possible qu’au moyen de la « déségoïstisation ». De quelle façon pourrons-nous nous « déségoïstiser » ? En éliminant les éléments inhumains que nous portons en nous. Comment pourrons-nous les éliminer ? Seulement après les avoir compris.
Nous pouvons, par exemple, savoir que nous avons de la colère, mais sans avoir conscience que nous avons de la colère, ce qui est différent. Nous avons besoin de nous rendre conscients du processus de la colère. La colère subit beaucoup de métamorphoses et a beaucoup de racines : il y a de la colère par la langue, il y a de la colère par l’intention, il y a de la colère par la parole, ou disons par le mental ; il y a différentes formes de colère. Il y a des formes de colère qui sont dues à l’amour-propre : quelqu’un offense notre amour-propre et nous ressentons de la colère ; il y a des colères qui sont dues à la jalousie ; il existe des crises de colère provoquées par la haine, etc.
Il faut faire des recherches sur tous les aspects de la colère, non pas d’un point de vue purement intellectuel. Il ne s’agit pas de faire des recherches sur la colère de manière abstraite, mais sur notre colère particulière qui est différente.
Si nous marchons dans la rue, par exemple, et que soudain quelqu’un nous insulte sans aucun motif et que, furieux, nous réagissons, il est évident qu’en arrivant chez nous, nous devons réfléchir : pourquoi ai-je réagi de cette manière ? Quelle a été la causa causorum de cette réaction ? Il faut se rendre conscient de cet aspect de la colère.
Si un autre jour, j’ai eu une crise de colère causée par de la jalousie, je devrai réfléchir à cette jalousie : qu’est-ce qui a provoqué cette jalousie ? Et ainsi, connaître chaque facette de la colère ; nous devons procéder de la même manière pour tous les autres défauts que nous portons en nous.
L’élimination n’est possible qu’à l’aide de la DIVINE MÈRE KUNDALINI. Quelqu’un peut comprendre qu’il a une erreur, un défaut psychologique et, cependant, continuer avec lui. L’ÉLIMINATION est différente : on ne peut éliminer qu’à l’aide de Devi Kundalini.
Le plus haut degré de Pouvoir de Devi Kundalini se trouve dans le sexe. Cela ne veut pas dire que du fait qu’un individu n’a pas de femme ou qu’une femme n’a pas d’homme, ils ne vont pas éliminer leurs erreurs ; bien sûr, ils pourront toujours compter sur l’aide de leur Mère Kundalini.
Ce que je veux dire, c’est que la Force principale de Devi Kundalini est dans le sexe et que si quelqu’un a la chance d’avoir une épouse, ou si une femme a son mari, ils peuvent travailler dans la FORGE DES CYCLOPES et solliciter, en plein travail, Devi Kundalini, pour qu’elle élimine tel ou tel défaut psychologique convenablement compris. C’est ainsi que nous allons mourir d’instant en instant, de moment en moment.
Avant tout, il faut nous rendre conscients de ce que signifie LA MORT DU MOI. La base, le fondement de tout progrès, repose sur la mort parce que « ce n’est qu’avec la mort qu’advient le nouveau : si le grain ne meurt pas, la plante ne naît pas ».
Il se trouve que la majorité des étudiants en Ésotérisme oublient la Mort ; ils ne pensent qu’à se perfectionner, acquérir des pouvoirs ou quoi que ce soit, mais ils oublient la Mort.
Si on va au cinéma, ça veut dire qu’ON A OUBLIÉ LA MORT, n’est-ce pas ? Parce que lorsqu’on veut mourir en soi-même, on ne va pas au cinéma ; le cinéma ne nous intéresse plus. Parce que je n’ai jamais vu un mort, un cadavre dans un cercueil s’intéresser au cinéma.
Si on est en train de se distraire « super bien » avec la télévision, on démontre à satiété qu’on a oublié la mort, parce qu’aucun cadavre ne va s’asseoir pour regarder la télévision.
L’AUTORÉALISATION est quelque chose de très sérieux, on ne peut la prendre comme un jeu ; si nous voulons l’Autoréalisation, sa base en est la Mort.
Dans l’Église Gnostique, nous voyons qu’il y a toujours un grand cercueil. L’une des Chambres de l’Église Gnostique est précisément mortuaire ; on voit là un beau, un magnifique cercueil ; dans les loges aussi, il y a toujours un cercueil.
Il est regrettable qu’ici nous n’ayons pas de cercueil alors qu’il devrait y en avoir un. On devrait le voir, n’est-ce pas ? Parce que c’est très important.
En tout cas, le cercueil, même s’il est petit, est le symbole vivant que nous sommes disposés à « mourir », qu’il est nécessaire de MOURIR POUR ÊTRE.
Il ne faut pas oublier la Mort. C’est à juste titre que les moines de la Chartreuse, en Espagne, se saluent d’une façon très spéciale :
– « Mon frère, nous devons mourir… » L’autre moine répond :
– « Mon frère, nous le savons bien… »
C’est ainsi qu’ils se saluent chaque fois qu’ils se rencontrent : « Mon frère, nous devons mourir », « Mon frère, nous le savons bien… »
Nous, la mort du corps physique ne nous intéresse pas ; celui-ci, nous pouvons le perdre rien qu’en sortant de cette maison, à n’importe quel moment ; même dans le lit, nous pouvons tomber du lit sur le sol et mourir ; glisser sur une peau de banane dans une rue quelconque et nous tuer ; ce n’est pas important. Ce qui nous intéresse, c’est LA MORT DU MOI, du moi-même.
Ce Moi que nous avons en nous, nous rend horribles. Si vous étiez éveillés, vous pourriez constater ce que je suis en train de vous dire. Les RADIATIONS que dégage toute personne qui a le Moi sont très semblables à celles du Comte Dracula : SINISTRES ! Quand je suis seul, par exemple, pendant la méditation, et qu’arrive par-là quelqu’un qui a le Moi, je sens de loin ses vibrations qui sont sinistres ; ce sont les mêmes que celles du Comte Dracula : elles sont désagréables, sinistres, funestes. Le Moi nous rend véritablement immondes au sens le plus complet du terme.
Ainsi donc, quand on arrive à éliminer le Moi, à désintégrer tous les éléments inhumains qu’on porte en nous, on reste alors radicalement éveillés, à cent pour cent éveillés ; c’est évident. Il est nécessaire aussi de nous revêtir des Corps Existentiels Supérieurs de l’Être.
Il me vient en mémoire, à cet instant, certaines instructions que j’ai reçues il y a quelques nuits. Là-bas, dans le monde Astral, on m’a fait vivre une scène très intéressante : on m’a fait me sentir persécuté, bien que je fusse conscient ; mais quelques Vénérables ont alors provoqué en moi une scène de persécution.
Soudain, enfermé dans une certaine maison, j’ai reçu la visite de tous ces Vénérables de la Fraternité Occulte et ils m’ont instruit en chantant de manière délicieuse. Ils m’ont donc dit que « les poursuites de la Loi (ne faisant pas référence aux lois terrestres, mais aux Lois du Karma) ne s’exercent que lorsqu’on ne se déplace pas, bien vêtus, dans un riche char ». C’est-à-dire, soyez « bien vêtus » dans un magnifique « char » et avec beaucoup d’argent en poche et les poursuites cesseront.
Je suis en train de vous parler dans un langage que vous devez savoir comprendre. À quel « char » se réfèrent les Vénérables ? Au CHAR DE MERKABAH. Quel est ce char ? Ce char est composé de quatre Corps : le Physique, l’Astral, le Mental et le Causal. C’est cela, le char ; quand, dans la Kabbale, vous entendez parler du « Char de Merkabah », on se réfère aux Quatre Corps.
« Bien vêtu »… Qu’entend-on, dans la Kabbale, par « un personnage bien vêtu dans un riche char » ? Celui qui a fabriqué les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être et qui, de plus, les a CHRISTIFIÉS ; celui-là est un « individu bien vêtu ».
Et s’il a « beaucoup d’argent dans sa bourse », qu’affirme-t-on ? Qu’il a du CAPITAL COSMIQUE. Ce capital, on l’obtient en faisant de bonnes œuvres, en travaillant pour l’Humanité.
Il est évident qu’un Maître comme LE COMTE DE SAINT GERMAIN, personne ne va le poursuivre. Et Jésus de Nazareth, comment les Seigneurs du Karma le poursuivraient-ils ? Qui va poursuivre Jésus de Nazareth ? Ils poursuivent « l’indigent », le malheureux qui marche « à pied », « mal vêtu », tout amaigri et sans « argent ».
Qui est « le malheureux, l’indigent mal vêtu » ? Le « mendiant », qui est-ce ? Celui qui n’a pas fabriqué les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être : « Villegas et tous ceux qui le suivent, Vincent et tous ses gens, Monsieur Raymond et tout son monde » ; ce sont des victimes de la Loi. Ne le voyez-vous pas ? Ils vont par-ci, par-là, toujours malheureux ; ils naissent sans savoir comment et meurent sans savoir pourquoi, toujours avec un bandeau sur les yeux, depuis le berceau jusqu’au tombeau. Ils se marient ; ils ont beaucoup d’enfants ; ils vivent dans la plus affreuse pauvreté, toujours malheureux, toujours persécutés. Quand on s’habille bien, qu’on a un joli « char » et beaucoup d’argent dans sa bourse, les poursuites cessent.
Qui poursuivrait le COMTE CAGLIOSTRO ? Même le célèbre Louis XV ne put rien contre lui. Il l’enferma dans la Bastille, sans doute. Mais croyez-vous que le Comte Cagliostro, un homme qui maniait les ÉTATS DE JINAS, ait pu rester enfermé là, dans la Bastille ? À des moments, il se trouvait là, à d’autres moments, il se trouvait à Rome, à Paris, à Londres, de partout, sauf à la Bastille.
Quand il sortit de la Bastille, deux mois plus tard, il sortit royalement, splendidement vêtu, couvert d’or et de diamants de partout, souriant, joyeux, devant la foule ; dix mille personnes le portèrent sur leurs épaules : ce fut un triomphateur, n’est-ce pas ? On dit « qu’il fut mis en prison et qu’il mourut en prison ». C’est faux, personne ne sait ce qu’est devenu le Comte Cagliostro.
Et que dire du Comte de Saint Germain, du grand Initié ALTOTAS ? Il vit encore, toujours combattu, jamais vaincu. Ainsi, mes frères « habillez-vous bien » et alors tout changera ; ayez un « beau char » et vous aurez une vie meilleure.
Évidemment, nous devons fabriquer ce char. Nous commencerons avec le CORPS ASTRAL, c’est nécessaire ; pour cela il faut utiliser le SPERME SACRÉ.
Malheureusement, les gens communs, ordinaires, ne savent pas apprécier la valeur du Sperme ; ils le gaspillent ; ils l’extraient misérablement de leur organisme (c’est là que réside tout le pouvoir avec lequel ils peuvent changer la totalité de leur vie et se convertir en Dieux), ils le jettent comme si ce n’était rien.
Ils se ruinent eux-mêmes ; ils se condamnent eux-mêmes au malheur. Mais, si ce Sperme se transforme, s’il se convertit en énergie, les choses changent ; parce que c’est avec cette énergie très subtile du Sexe que nous allons élaborer le Corps Astral.
Une fois ce corps forgé, formé, nous pouvons voyager avec lui consciemment et positivement. On sait qu’on a un organe quand on l’utilise. Nous savons que nous avons des mains et des bras parce que nous les bougeons ; nous savons que nous avons des pieds parce qu’avec eux nous marchons ; c’est évident. Ainsi, de même, quand on s’offre le luxe de fabriquer son Corps Astral, on sait qu’on l’a parce qu’on peut l’utiliser, parce qu’on peut se déplacer avec ce corps de façon positive, dynamique.
Il se produit la même chose avec le MENTAL : il faut le fabriquer au moyen de la transmutation du Sperme en Énergie. Les gens n’ont pas leur propre Mental ; nous devons créer un Mental individuel, qui nous soit propre. On ne peut le créer qu’au moyen de la transformation du Sperme en énergie.
Et, finalement, fabriquer le Corps de la VOLONTÉ CONSCIENTE pour savoir gérer toutes les circonstances. Celui qui est victime des circonstances ne possède pas le Corps de la Volonté Consciente ; on doit apprendre à déterminer les circonstances et non pas que les circonstances nous déterminent.
Celui que toujours les circonstances déterminent est comme une bûche jetée dans les vagues houleuses de l’océan ; c’est une victime de toutes les calamités.
Nous devons apprendre à déterminer nos circonstances, et ce n’est possible qu’en créant le Corps de la Volonté Consciente. Ce corps est créé grâce à la transmutation du Sperme en énergie ; c’est avec cette énergie extrêmement subtile de l’Être qu’on va créer le Corps de la Volonté Consciente.
Ces Quatre Corps : Physique, Astral, Mental et Causal constituent le char. Une fois le char créé, il ne reste plus au « conducteur » qu’à pénétrer dans ce char. Qui est le Conducteur du Char ? Notre propre ÊTRE.
Mais, l’Être ne va pas entrer dans un Char qui n’existe pas ; il faut créer le Char. Alors, quand nous recevons l’Être, il reste comme un Seigneur dans son Char. Un Seigneur bien vêtu ; bien vêtu des Corps Existentiels Supérieurs de l’Être, des vêtements sacrés, et avec un Char magnifique (un magnifique convoi) ; alors il n’est plus victime des circonstances.
Celui qui arrive à avoir ces Corps doit aspirer à un peu plus : il doit LES CHRISTIFIER et beaucoup d’œuvres ont été écrites sur la Christification. Les Corps Christifiés sont extraordinaires ; tout sujet christifié est, en fait, un Grand Seigneur dont on peut dire qu’il est « bien vêtu » ; il cesse d’être victime des circonstances ; il cesse d’être poursuivi par la Loi du Destin ; il se convertit en Seigneur, un Seigneur au sens le plus complet du terme.
Autrefois, les êtres humains vivaient conformément à certains principes qui leur permettaient de conserver leurs corps jusqu’au moment où ils fabriquaient les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être ; mais, à cette époque, l’humanité accomplissait le DEVOIR COSMIQUE. Qu’est-ce que le Devoir Cosmique ? VIVRE TOUJOURS ÉVEILLÉ !
Un individu qui lit un livre à cinq cents kilomètres à l’heure, page après page, et qui dit : « Je le connais » est en train de ruiner son CERVEAU INTELLECTUEL ; il n’est pas en train d’accomplir le Devoir Cosmique !
Au nom de la Vérité, je vous dis ceci : quand j’étudie une œuvre, je réfléchis profondément sur le paragraphe que je suis en train d’étudier, je médite sur ce paragraphe et je ne passe pas au suivant avant de m’être rendu conscient du paragraphe que j’ai lu ; si je ne l’ai pas compris, je ne continue pas, parce qu’il est absurde de continuer. Ainsi donc, on doit se rendre conscient de ce qu’on lit ; c’est une partie du Devoir Cosmique.
Poursuivons avec le CENTRE ÉMOTIONNEL. Se laisser entraîner par les émotions violentes est absurde. Dans les arènes de taureaux, on voit des scènes scandaleuses : des femmes qui, dans le déchaînement de leurs passions enlèvent leurs sous-vêtements et les lancent au toréador avec leurs chaussures, car elles sont devenues complètement folles. Des hommes qui font des atrocités et qui, pour finir, portent le toréador en triomphe, comme s’il était un grand seigneur alors qu’il n’est rien de plus qu’un pauvre idiot.
Dans les matchs de football, on voit des choses horribles. Très souvent, les footballeurs terminent par une bataille rangée. Pourquoi ? Si on en cherche la raison, on trouve que c’est idiot, absurde.
Il y a ceux qui justifient le football, ceux qui disent que « Nous devons le football à nos ancêtres », que « Les Aztèques y jouaient ». Il y a ceux qui disent : « En effet, ici, ils avaient aussi les guichets où ils vendaient les billets »… C’est faux !
Chez les Aztèques, le ballon de football représente le Soleil et quand ils jouaient à ce jeu, cela représentait LA LUTTE DE LA LUMIÈRE CONTRE LES TÉNÈBRES ; C’ÉTAIT UN MOUVEMENT RITUEL préalablement étudié.
Vous voyez, ici, ce tableau que nous avons sur l’autel, n’est-ce pas ? Sur le sol, les dalles blanches et noires représentent la lutte entre la Lumière et les Ténèbres.
De même, chez les Aztèques, le JEU DE PELOTE était une LITURGIE préalablement étudiée. Chaque mouvement correspondait à la Liturgie ; il n’y avait pas de mouvements « à tort et à travers » ; tous étaient préalablement tracés. Tous ces mouvements symbolisaient ou représentaient la lutte entre les Pouvoirs de la Lumière et les Pouvoirs des Ténèbres.
Un jeu similaire fut établi dans les CATHÉDRALES GOTHIQUES du Moyen Âge en Europe. Un tel jeu s’effectuait, se réalisait précisément dans les cathédrales et il faisait partie de la Liturgie dirigée par le « curé » pour symboliser la lutte entre les Pouvoirs de la Lumière et des Ténèbres.
Mais ce petit jeu idiot des footballeurs n’a aucune tradition exceptée celle d’un pauvre imbécile en Angleterre qui, un jour, s’est mis à remplir d’air une vessie de bœuf ou de caoutchouc et, après l’avoir gonflée (après que le ballon fut gonflé), il l’enveloppa d’un morceau de cuir, le cousit et se mit à lui donner des coups de pieds.
Ce qui arriva, c’est que peu de jours après, partout à Londres la presse protesta alors parce que les chapeaux de nombreuses dames tombaient à cause de ces ballons ; les vitres des maisons volaient en éclats. La police intervint, mais on ne parvint pas à faire cesser ce vice qui se propagea mondialement.
À présent, on dit que « c’est très sérieux » ; et on l’a rendu « sérieux ». Rendre « sérieux » l’idiotie d’un vagabond, d’un gars qui n’avait pas de travail à Londres, c’est des plus stupides !
Question. Avec quels éléments vont se former les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être ?
Maitre. AVEC LE MERCURE ; si le Mercure a été auparavant fécondé par le Soufre, il peut servir alors pour la formation des Corps Existentiels Supérieurs de l’Être. Il est nécessaire que le Mercure soit fécondé par le Soufre. C’est tout.