I - PSYCHOLOGIE RÉVOLUTIONNAIRE GNOSTIQUE
Conférence de Samaël Aun Weor
Eveiller la Conscience : Techniques pour l’Éveil de la Conscience
Question. Maître, nous voulons vous remercier de tout notre cœur pour votre réponse, ainsi que pour les messages que vous nous avez donnés et, en abusant de votre bonté, nous voulons vous prier de nous donner, avec votre sagesse, une clé, une technique, Maître, pour Éveiller la Conscience, puisque nous, les frères, dans notre majorité, nous luttons pour Éveiller la Conscience et que nous sommes endormis. Nous vous prions donc, de tout notre cœur, de nous donner une technique ou une clé, une manière spécifique d’Éveiller la Conscience.
Maitre. C’est avec le plus grand plaisir que nous allons donner quelques explications par rapport à l’Éveil de la Conscience.
Avant tout, mes chers frères, IL EST INDISPENSABLE DE COMPRENDRE QUE LA CONSCIENCE des êtres humains EST MALHEUREUSEMENT ENDORMIE.
Les gens ne veulent pas comprendre qu’ils sont endormis, ils croient tous être éveillés, mais ils dorment : les gens conduisent les voitures en dormant, ils font du commerce en dormant, ils marchent dans les rues, convaincus d’être éveillés, mais ils dorment profondément, ils rêvent.
Nous pouvons certifier qu’il existe 97 % de Subconscience et 3 % de Conscience. Pour parler en d’autres termes, nous dirons que la Conscience est endormie à 97 % et qu’il n’y a que 3 % de Conscience Éveillée.
Néanmoins, il existe des gens qui n’atteignent pas les 3 % de Conscience Éveillée ; ils arrivent normalement aux 2 %, et il y en a qui n’ont seulement que 1 %. Mais, si nous disions aux gens qu’ils ont la Conscience Endormie, ils ne nous croiraient pas et même ils se fâcheraient. Il est donc difficile de dire aux gens qu’ils dorment puisqu’ils ne nous croient pas ; et ils pensent qu’on veut les blesser, qu’on veut les offenser, car ils se croient éveillés.
IL EST NÉCESSAIRE DE S’ÉVEILLER et les Saintes Écritures insistent sur la nécessité de s’éveiller. Malheureusement, elles n’enseignent, ni ne donnent la clé, elles ne donnent pas d’explications. Il est donc nécessaire d’expliquer, et c’est ce que nous sommes précisément en train de faire ici : Enseigner le Chemin de l’Éveil.
D’abord, il est nécessaire, avant toutes choses, de nous convaincre sincèrement que nous sommes endormis ; lorsqu’on accepte le fait d’être endormi, c’est le symptôme, c’est le signe qu’on veut s’éveiller. C’est très semblable au cas de celui qui est fou : aucun fou n’accepte le fait qu’il soit fou ; tous les fous croient aller très bien. Quand un fou accepte le fait d’être fou, c’est le signe évident qu’il est en train de s’améliorer. Et vous pouvez vérifier cela dans les asiles d’aliénés : aucun fou n’accepte l’idée d’être fou.
On observe, dans les asiles d’aliénés, que les fous qui sont quasiment prêts à sortir de l’asile, acceptent le fait d’être fous : ils comprennent leur état et c’est précisément le signe évident qu’ils sont bien en train de s’améliorer véritablement.
C’est ce qui arrive aussi aux gens qui ont la Conscience Endormie : ils n’acceptent pas d’être endormis ; mais, quand ils l’acceptent, c’est le signe évident qu’ils veulent s’éveiller, ou qu’ils commencent à s’éveiller.
Comment obtenir cet Éveil ? Évidemment, nous savons bien que le fondement de l’Éveil se trouve dans la Dissolution de l’Égo, c’est indiscutable et c’est un sujet que vous n’ignorez pas. Mais bien sûr, nous devons nous aider avec différentes méthodes et divers procédés. Tout ce qui aide ou contribue à l’Éveil est utile.
Je vais donc vous expliquer une technique, mais je vous demande beaucoup d’attention. IL FAUT DIVISER L’ATTENTION EN TROIS PARTIES :
PREMIÈREMENT, SUJET
DEUXIÈMEMENT, OBJET ou les OBJETS (pour parler au pluriel)
TROISIÈMEMENT, LIEU.
PREMIÈREMENT : LE SUJET : Ne pas s’oublier soi-même. Quand on s’oublie soi-même, on commet dans la vie de très graves erreurs. Par exemple, si nous nous oublions nous même devant un verre de vin, qu’arrive-t-il ? Non seulement nous prenons le verre, n’est-ce pas, mais nous pouvons en prendre beaucoup plus et nous enivrer. De sorte qu’il est donc grave de s’oublier soi-même devant un verre de vin.
Maintenant, si nous nous oublions nous-mêmes face à une personne du sexe opposé, qu’arriverait-il ? Nous pourrions arriver à la fornication n’est-ce-pas, ou à l’adultère ? De sorte, donc, qu’on ne doit jamais s’oublier soi-même.
Si nous nous oublions nous-mêmes, par exemple, face à une personne qui nous insulte, il est certain que nous finirons aussi par l’insulter en allant jusqu’à nous battre avec l’insulteur.
Il est donc indispensable de ne jamais s’oublier soi-même. Mais, il est très facile de s’oublier soi-même. Ouspensky, par exemple, décida un soir de marcher « éveillé » dans les rues de Saint-Pétersbourg (je dis « marcher éveillé » pour faire la différence avec « marcher endormi », ce que font tous les gens communs, ordinaires, n’est-ce pas ? C’est ce que fait tout le monde). Cet homme se mit donc à marcher en s’autosurveillant, en s’auto-observant, en contrôlant son mental et « ses Portes d’Entrées », c’est-à-dire ses sens.
Cet homme alla de partout ; soudain, il voulut acheter des cigarettes (il fumait) et il vit un bureau de tabac ; il y entra pour se faire préparer non pas simplement quelques cigarettes mais plusieurs cigares. Quand il sortit de là, en fumant, il ne se rappela plus de l’exercice qu’il était en train de pratiquer.
Il déambula dans de nombreuses rues de Saint-Pétersbourg pour, finalement, arriver chez lui. En entrant dans sa chambre, il se rappela de nouveau à lui-même ; alors, il se rendit compte, avec douleur, qu’il avait oublié l’exercice et que sa Conscience s’était endormie en entrant dans ce bureau de tabac. Après quoi, il était allé de partout en marchant comme un véritable somnambule, il était entré dans le sommeil.
Vous voyez comme il est difficile de ne pas s’oublier soi-même. Il est facile de s’oublier soi-même. Mais, en disant « ne pas s’oublier soi-même », je veux me référer au fait de surveiller ses « Portes d’Entrée », c’est-à-dire ses sens et son mental, en auto-observant ses sentiments, ses impulsions internes et externes, ses émotions, ses instincts, ses habitudes, etc. (parce que si on ne contrôle ni ses sens, ni son mental, on tombe dans le sommeil de la Conscience).
Le second aspect, ou la seconde Phase de l’Éveil de la Conscience, c’est l’OBJET ou les OBJETS : Si, par exemple, on voit un très bel objet : un vêtement, une bague, un parfum ou quoi que ce soit à l’étalage (ou, comme vous dites ici, dans une vitrine ; je crois que c’est le qualificatif, le nom que vous utilisez pour désigner l’endroit où l’on exhibe des choses) et si on « est fasciné » par cet objet qu’on est en train de regarder, la première chose qui arrive, c’est qu’on tombe dans l’inconscience. Pourquoi ? Parce qu’on s’est oublié soi-même.
Quand on voit l’objet, plusieurs processus se produisent. PREMIÈREMENT, IDENTIFICATION : on s’oublie soi-même et on s’identifie à l’objet. On dit : « Que c’est beau, que c’est joli ! Si j’avais de l’argent, eh bien, je me les achèterais ! » Etc.
Ensuite vient la FASCINATION : on est fasciné par l’objet ; si c’est un bel habit on dit : « Qu’il est beau ! Le jour où j’aurai de l’argent, je me l’achèterai ; cette couleur est très jolie », etc., et la femme dit : « Oui, cette robe est très belle, je me l’achèterai ! ». (Cependant, je parle ici avec des mots, disons, très mexicains, n’est-ce pas ? Là, je crois que vous désignez le mot habit, vous autres, au […])
Question. […]
Maitre. Ah oui ! Bon, en bref, viendrait la Fascination avec cet objet, avec ce vêtement et ensuite on entrerait dans le Sommeil de la Conscience.
La télévision, justement, tombe tout-à-fait à propos, n’est-ce-pas ? Devant la télévision, les gens s’oublient eux-mêmes et ils tombent dans la fascination face à ce qu’ils voient, alors ils rêvent « drôlement ». Depuis qu’on a inventé la télévision, l’union dans les foyers s’est perdue parce que, par exemple, le mari arrive fatigué du travail, la femme ne sort plus pour le recevoir à bras ouverts, l’homme n’a plus cette joie, pourquoi ? Parce que madame regarde la télévision ; il se peut que l’homme ait besoin d’elle, mais elle est occupée : elle est en train de regarder le feuilleton du jour ; elle est fascinée par […]
Mais bon, nous ne rejetons pas la faute uniquement sur les femmes, n’est-ce pas ? Les hommes aussi sont fascinés par tout ce qu’ils voient, n’est-ce pas ? À un tel point qu’ils oublient totalement tout ce qui arrive dans la maison. Voilà un exemple vivant du Sommeil de la Conscience.
LE LIEU : on doit regarder chaque lieu de manière attentive même si c’est un lieu qu’on connaît : le salon de la maison, la chambre ; il faut les regarder tous les jours comme quelque chose de nouveau, essayer de les voir de manière différente, distincte. Où que l’on aille, la première chose que l’on doit se dire est : « Bon, pourquoi suis-je ici, que dois-je faire dans ce lieu ? ». C’est indispensable si l’on veut Éveiller sa Conscience.
Il me vient en mémoire, à cet instant, une expérience vécue très intéressante. Cela s’est produit il y a de très nombreuses années ; j’étais arrivé à une maison, j’avais traversé un beau jardin, j’avais franchi le seuil d’un salon, et enfin j’étais entré dans un bureau où il y avait un cabinet d’avocats.
Dans le cabinet, je rencontrai une dame très aimable ; elle s’occupa de moi. Soudain, en parlant avec elle, je vis sur le bureau deux papillons de verre (mais de très beaux papillons). Ce qui m’étonna le plus, c’est que ces papillons avaient leur vie propre ; ils bougeaient leurs ailes (et ils étaient en verre !), ils bougeaient leur petite tête et, sur leur petite tête, leurs antennes. Ils étaient en verre et respiraient comme tous les autres papillons ; ils étaient en verre et multicolores !
Je me dis alors : « Comment est-il possible que ces papillons en verre fassent tout cela, qu’ils aient leur propre vie ? Évidemment, des phénomènes de ce type ne peuvent se produire que dans le Monde Astral, mais dans le Monde Physique c’est totalement impossible ».
Je regardai autour de moi et me dis : « Que fais-je dans ce lieu, dans ce bureau d’avocats ? » Et, en observant d’autres objets, je pus voir, à droite, dans un angle sur la droite de ce bureau, une lampe à huile ou plutôt un chandelier à sept branches et, du côté gauche, un autre chandelier à sept branches également.
La dame parlait aimablement avec moi. Je décidai de lui demander la permission de me retirer un moment (je fis semblant d’aller aux toilettes, de sortir par-là). Bien sûr de manière courtoise, elle m’en donna la permission :
– « Vous pouvez sortir ». Quand je fus dehors, je me dis :
– « Je vais faire une expérience ». Je fis un petit saut dans l’intention de flotter dans le milieu ambiant et, bien sûr, je me mis à flotter. Alors, je me dis : « Je suis en Corps Astral ! ».
Je revins dans la pièce et m’assis face au bureau. Là, la dame m’attendait et je lui dis : « Madame, je veux que vous sachiez qu’en ce moment nous nous trouvons en Corps Astral. Rappelez-vous bien, Madame, que vous vous êtes couchée pour dormir il y a quelques heures et que votre corps à cette heure-ci est précisément en train de dormir, il repose dans votre lit, dans votre chambre ».
Je m’attendais à une réponse intelligente de la part de cette dame, mais ce que je vis en elle, ce fut des yeux de somnambule. Il est certain qu’elle avait la Conscience complètement endormie. Elle ne comprenait pas un traître mot de tout ce que j’étais en train de lui dire.
Alors, en voyant cela, l’état de rêve si profond dans lequel se trouvait cette dame, qu’est-ce que je fis ? Je sortis, je pris congé d’elle. Je sortis de ce bureau, m’envolai et m’en fus, en flottant avec mon Corps Astral, en direction de la Californie (j’avais besoin d’aller faire quelques investigations en Californie).
En chemin, il y avait un homme qui était mort depuis quelque temps. Il portait un lourd fardeau sur son dos. On voyait qu’il avait été porteur de lourds paquets dans quelques commerces. Ce malheureux était désincarné depuis longtemps, mais il croyait être encore vivant. Je m’approchai de lui et lui dis :
– « Mon ami que vous arrive-t-il ? Pourquoi portez-vous ce paquet si lourd sur votre dos ? » Il me répondit :
– « Je suis en train de travailler, je suis en train de travailler ».
– « Mais, que dites-vous, mon ami ? Qu’est-ce que vous me dites ? Ne vous rendez-vous pas compte que vous êtes mort et que ce fardeau que vous portez sur votre dos n’est rien d’autre qu’une forme mentale créée par vous-même ; ne le comprenez-vous pas ? ».
Il me regarda aussi avec des yeux de somnambule ; il ne comprit pas un iota de ce que j’étais en train de lui dire. Alors, je décidai de flotter autour de lui et au-dessus de sa tête, pour voir si, de cette façon, il comprendrait peut-être, mais tout fut inutile : il ne comprit rien. Il était endormi. Le malheureux n’avait rien fait dans sa vie pour Éveiller sa Conscience, et il continuait à être endormi, avec la Conscience Endormie.
Quant à moi, je poursuivis mon voyage vers la Californie ; j’avais besoin de faire des investigations et je les fis (des recherches sur quelques écoles, etc.). Ensuite, je retournai tranquillement à mon corps physique.
Les années ont passé, nombreuses… peut-être quelques…, bon je calcule comme quelques trente ou quarante ans… beaucoup d’années ont passé… Plus tard, je dus me rendre personnellement à Taxco, Guerrero (à propos, ce village est très riche en mines d’argent et on dit qu’on peut acheter beaucoup d’objets en argent, très bon marché, etc. Mais, en fin de compte, ils ne sont pas si bon marché ; par contre, ce qui est abondant, c’est le tourisme et l’endroit est très attrayant parce qu’il est situé sur une colline et il est totalement de style colonial, plein de beauté, avec un paysage extraordinaire).
Là-bas, je devais rencontrer un certain monsieur, pour l’aider à guérir d’une hémiplégie qu’il avait eue et qui l’avait laissé à demi paralysé.
Je me rendis là-bas dans l’intention de l’aider et je l’aidai (et je crois que depuis il va bien, il est guéri). Je le fis marcher, assurément, en le traitant par magnétisme et il parvint à marcher sans bâton après avoir eu la moitié du corps paralysé. Je lui donnai des indications, mais je lui conseillai de bouger suffisamment, parce qu’il passait son temps assis et cela entravait sa guérison.
Bien, pour ne pas trop prolonger l’histoire, je vous raconte que je traversai le jardin d’une maison, ensuite je traversai un salon et, bien sûr, je reconnus immédiatement l’endroit que j’avais visité il y a de si nombreuses années, et enfin je pénétrai dans un bureau.
Dans le salon m’attendait une dame que je reconnus immédiatement (c’était la même que j’avais vue dans le Monde Astral, tant d’années auparavant) ; elle me dit : « Suivez-moi, monsieur ».
Et je la suivis ; j’entrais donc là où se trouvait le cabinet d’avocats : la seule différence, c’est que cette fois-ci, ce n’est pas elle que je rencontrai face au bureau mais son mari ; c’était un monsieur d’un âge mûr qui était avocat, bien qu’il ne soit pas diplômé, n’est-ce pas ? Mais, il était avocat, c’est-à-dire « Avocaillon », pour être plus clair (ici nous disons « Coyote » ; en effet, c’est le terme que nous utilisons ici pour les « Avocaillons »).
Question. Des avocats sans cause.
Maitre. Des avocats sans cause… Oui, bon, c’est drôle. Bref, alors je le rencontrai là, à son bureau. Il se leva pour me souhaiter la bienvenue et me fit asseoir à son bureau. Il me présenta le patient que je devais soigner. Nous parlâmes de magnétisme parce que, bien sûr, j’allais utiliser le magnétisme pour soigner ce patient. Et bien sûr, autour du thème du Magnétisme, du Prana, des Guérisons Psychiques, on parla aussi des Sorties Astrales, des Dédoublements, des Guérisons à Distance, etc. La discussion fut très intéressante.
Ce monsieur avait certaines dispositions pour les Études Psychiques de cette espèce et quelques informations, bien que très élémentaires, mais toutefois suffisantes pour comprendre quelque chose aux dédoublements.
Je lui dis : « Il y a quelques années, je suis venu ici, en Corps Astral ; dans ce bureau… ». Alors, l’homme resta stupéfait, abasourdi, perplexe. Et je lui dis : « Votre femme, je la connais aussi » ; et je lui racontai le cas : la discussion que nous avions eue ; enfin tout ce que nous avions dit avec sa femme ; comment je l’avais vue, etc.
Quand l’heure du souper arriva, nous étions assis autour d’une table ronde, dans le séjour ; alors la dame, en face de lui, me dit :
« Vous, Monsieur, je vous connais depuis très longtemps ; ce dont je ne me rappelle pas, c’est l’endroit exact où je vous ai connu, mais je vous connais, je vous connais, vous ne m’êtes pas inconnu, je vous connais depuis très longtemps ». Bien sûr, je donnai aussitôt un petit coup de coude au monsieur et lui dis :
– « Vous êtes convaincu, vous êtes vraiment convaincu ? » Et il me dit :
– « Tout-à-fait ; totalement convaincu ! ».
Bien, cet homme a eu des preuves évidentes et n’eût été le fait d’appartenir à une secte de type dogmatique et parce que ses percepteurs religieux ne le lui auraient pas pardonné, il serait sans aucun doute venu à la Doctrine, à la Gnose, parce que pour lui les preuves avaient été définitives. C’est clair.
Bien, je vous ai raconté cela, pour que vous vous rendiez compte du procédé permettant d’éveiller la Conscience et je vous l’explique en vous relatant des expériences vécues.
Je me rappelle aussi qu’il y a environ 40 ans…, (de 30 à 40 ans) il m’est arrivé un cas très intéressant… Je me suis vu, soudain, dans une salle ; j’étais là avec un groupe de personnes et nous discutions sur des sujets ésotériques, etc., mais comme, primo : je ne suis pas habitué à m’oublier moi-même ; secundo : il me plaît d’observer en détail tout ce qui m’entoure : les objets, les choses ; et tertio : je ne reste en aucun lieu de manière inconsciente, sans l’avoir, au préalable, observé en détail et m’être demandé en moi-même : « Pourquoi suis-je ici, que suis-je en train de faire ici ? », il est clair qu’en cette occasion j’ai utilisé ces trois aspects de la division de l’attention.
Premièrement, je me suis dit en moi-même : « Bon, qu’est-ce que je fais ici ? ». Je ne me suis pas oublié et j’ai regardé l’endroit. « Que suis-je en train de faire ? » J’ai regardé les personnes, j’ai vu les personnes qui étaient autour de moi : « Pourquoi suis-je en train de discuter avec elles ? » Tout semblait être physique, matériel ; ces amis avaient des vêtements et enfin rien ne trahissait l’éventualité du Monde Astral. Et, franchement, même les objets étaient normaux ; mais, je ne m’oubliais pas moi-même ; en voyant l’endroit, je me disais en moi-même : « Pourquoi dois-je être ici, dans ce lieu ? Et pourquoi cette réunion, si je n’ai pris rendez-vous avec personne ? Pourquoi suis-je ici dans cette pièce ? ».
Mais à première vue, cela paraissait si physique, si matériel, qu’il semblait que mes questions et mes interrogations fussent de trop et il n’y avait aucun détail signalant que je pouvais être dans le Monde Astral. Mais, instinctivement, j’ai toujours divisé mon attention en trois parties : Sujet, Objet et Lieu… Qu’est-ce que je fis ? Je demandai là encore une permission ; je fis semblant de sortir et je sortis réellement ; je leur fis croire que soit j’allais aux toilettes, soit j’allais sortir prendre un bol d’air, par-là, respirer un peu d’air frais, pour ensuite revenir dans la pièce ; enfin, tant de choses. Alors, une fois sorti de la pièce, dans la cour de cette maison, je fis un petit saut prolongé dans l’intention de flotter et, bien sûr, je flottai dans le milieu environnant. Après avoir flotté, je fus convaincu que j’étais en Corps Astral. Je revins dans la pièce, repris ma place, m’assis sur la chaise où je m’étais assis auparavant et m’adressai à tous les participants :
– « Mes amis, leur dis-je, je dois vous dire, à vous autres ici présents, que nous nous trouvons en Corps Astral… »
Tous me regardèrent, comme étonnés (et certains d’entre eux, dans le Monde Physique, étudiaient l’Ésotérisme, l’Occultisme, etc.) Ils ne me comprirent pas ; ils se regardèrent les uns les autres et l’un d’eux me dit :
– « Nous sommes dans le Monde Physique ; tu es fou ; d’où sors-tu l’idée que nous sommes en Astral ? » Je leur dis :
– « Si ! Nous sommes en Astral »
Mais, comme aucun ne voulait me croire, je sortis de cette salle et, après être sorti de cette salle, je me dirigeai vers un certain lieu dans le but de faire des investigations ésotériques, etc. Et ensuite je revins assurément dans mon Corps Physique. Mais voyez comment je me suis éveillé : grâce à la division de l’attention en trois parties (Sujet, Objet et Lieu).
À présent, notre frère R. va nous poser une question ici.
Question. Maître, je veux vous demander si en même temps qu’on se pose la question, par exemple : « Que suis-je en train de faire ici ? », est-ce que je dois me donner la réponse, si je suis en train d’écouter une conférence ; enfin, est-ce que je dois me donner l’explication ?
Maitre. Quand on se pose la question, au lieu de se donner des explications à soi-même, on doit « S’OUVRIR AU NOUVEAU » et alors faire l’expérience. Si l’on ne peut pas faire le petit saut dans le lieu où on écoute la conférence, alors on doit demander la permission et faire ce que j’ai fait : sortir et FAIRE UN SAUT à l’extérieur, soit dans une rue, soit dans une cour, pour vérifier si on est en Astral. Mais, il arrive souvent que l’individu, même en se posant cette question et même en faisant le saut, ne flotte pas parce que son mental met inconsciemment un poids à ce qui n’a pas de poids, c’est-à-dire de façon subconsciente ou infraconsciente, il croit qu’il est dans le Physique et alors, en faisant le saut, il met un poids qui n’existe pas dans le mental ; et alors il est lourd (et même s’il n’est pas lourd, il est lourd quand même) et alors, l’individu s’autotrompe en disant : « Je suis dans le physique » et l’expérience échoue.
Non ! On doit sortir du doute : si, en faisant le saut, on ne flotte pas, alors on doit monter sur quelque chose et se jeter dans le vide. Bon, attention n’allez pas monter sur une tour très haute, vous lancer de là et vous tuer ; ou d’un pont ou du haut d’un escalier et alors vous retrouver boiteux ou mort, non ! Ce que je veux dire […]
Question. […]
Maitre. Non, montez sur une chaise, sur un canapé, sur quelque chose comme ça, oui, un objet d’où vous pouvez sauter sans vous casser un pied, et vous verrez alors que si vous êtes en Astral vous flotterez. Voyons, dis-moi mon frère.
Question. Maître, il est nécessaire que ce soit très clair pour nous. Dans certaines explications que nous a données un missionnaire, par exemple, il nous a dit que lorsqu’on pose la question « Qui suis-je ? » à propos du Sujet, pour être attentif à soi-même, on répond : « Je suis untel » ; alors il ne me semble pas que ce soit ainsi, mais plutôt, après la question : « Qui suis-je ? », je m’observe moi-même. Je voudrais que vous nous expliquiez cela.
Maitre. Eh bien à ce moment-là, ce qu’on doit faire c’est ne pas s’oublier soi-même, c’est tout, sans rien de plus. Il n’est pas nécessaire de se demander : « Qui suis-je ? » ni rien de ce genre ; à cet instant, je le répète, ce qu’on doit faire c’est NE JAMAIS S’OUBLIER SOI-MÊME…
OBJET : contemplez chaque objet pour voir ce qu’il peut avoir d’étrange, de rare.
LIEU : la question qu’on doit se poser est : « Pourquoi suis-je ici ? ». Si je vis dans un autre lieu, on se demande : « Que suis-je en train de faire ici ? ».
Question. Et ceci, de manière permanente, Maître ?
Maitre. ON DOIT FAIRE CELA D’INSTANT EN INSTANT, de moment en moment. Au début, on a besoin d’une discipline sérieuse pour avoir l’attention divisée en trois parties ; ensuite, il n’est pas nécessaire de se discipliner ; ensuite, ça devient totalement instinctif et ça travaille en nous, disons, presque automatiquement.
Moi, par exemple, je ne vis jamais en faisant cette chose d’une manière, disons, disciplinée, obligatoire ou rigoureuse ; en moi c’est instinctif. En ce moment, je suis ici, devant vous, en train de parler et je suis alerte, vigilant. Je sais bien où je suis et tout le reste et si nous étions en Astral, eh bien, à ce moment-là, je saurais que nous sommes en Astral sans avoir besoin de me comporter conformément à cette rigoureuse discipline, puisqu’en moi elle est instinctive, disons qu’elle est devenue une fonction de mon Centre Instinctif. Mais, pour qu’elle devienne une fonction du Centre Instinctif, elle doit d’abord passer par une rigoureuse discipline. Au début, tant qu’elle n’est pas devenue instinctive, c’est dur ; mais lorsqu’elle est devenue instinctive, elle travaille alors automatiquement.
Question. Maître, même pour s’endormir, on doit essayer d’entrer dans le sommeil avec les mêmes conditions ?
Maitre. Au moment de s’endormir, il convient donc naturellement QU’ON OBSERVE RIGOUREUSEMENT SA CHAMBRE ET QU’ON SE DISE À SOI-MÊME : « Bon, c’est ma chambre » ; on regarde le plafond et on dit : « Oui, mon plafond est peint de telle et telle couleur, les murs de ma chambre sont peints de cette couleur ». On les observe rigoureusement, on observe tous les objets de la chambre et ensuite on se dit à soi-même : « Si, après cet instant d’observation, j’apparais dans un autre lieu, c’est-à-dire soit un lieu que je fréquente habituellement, que ce soit dans la rue ou que je sois en train de parler avec des amis ou à mon travail, soit dans n’importe quel autre lieu que je ne suis pas habitué à fréquenter, ce sera le signe que je suis en Corps Astral et alors je me rappellerai, je me rappellerai, je me rappellerai et je ferai un petit saut dans l’intention de flotter. Je le ferai, je le ferai, je le ferai ! ».
Bon, il faut pratiquer cet exercice pendant une demi-heure ou une heure avant de s’endormir ; si vous combinez cela avec la pratique de la division de l’attention en trois parties : Sujet, Objet, Lieu, je suis absolument certain que vous obtiendrez l’éveil de votre Conscience très rapidement.
Le matin, au moment de se réveiller physiquement, après le sommeil, on doit rester tranquillement dans son lit, ne pas bouger (parce que chaque mouvement agite, pour ainsi dire, la psyché du sujet, de l’individu, et les souvenirs se perdent), rester tranquillement dans son lit et ensuite pratiquer un exercice rétrospectif pour se rappeler minutieusement les lieux où on est allé, les personnes avec lesquelles on a parlé, « l’État » dans lequel on était (soit endormi, soit éveillé) hors du Corps Physique, etc. Les souvenirs qu’on va obtenir, vont eux-mêmes nous indiquer si on commence à s’éveiller ou si on ne s’éveille pas et à quel niveau on s’éveille (on va commencer à s’en rendre compte par soi-même, par son propre effort).
Par conséquent, je vous rappelle donc que cet exercice de la division de l’attention en trois parties : Sujet, Objet et lieu, se pratique à l’état de Veille, de seconde en seconde, d’instant en instant, de moment en moment, jusqu’à ce qu’il devienne une habitude, jusqu’à ce qu’il devienne instinctif. Ensuite, cela travaillera en nous, pour ainsi dire, instinctivement. Mais au début, et pendant longtemps, il est nécessaire de pratiquer cela avec une rigoureuse discipline ésotérique. Il arrivera que cet exercice (pratiqué en état de Veille), se gravera tellement dans le Subconscient qu’il travaillera ensuite automatiquement pendant les heures de sommeil.
Vous avez sûrement remarqué qu’on rêve souvent d’événements qui se sont produits dans la journée. Il peut aussi arriver qu’on ait une grande préoccupation et qu’on rêve de cette préoccupation la nuit. Eh bien, en utilisant précisément cet aspect […] du mental, il convient de pratiquer intensivement cet exercice.
En s’y accoutumant, en s’y habituant, cela se répète automatiquement, durant les heures de sommeil et alors, comme résultat, on obtient l’Éveil de la Conscience. Parce que si on pratique cet exercice aux moments où on se trouve hors du corps, évidemment, le résultat est l’Éveil de la Conscience, parce qu’en faisant le petit saut, on flotte et on reste éveillé. Mais, il faut bien s’accoutumer à cet exercice pendant l’État de Veille pour qu’il se répète automatiquement durant le sommeil.
Il convient de savoir que durant les heures de sommeil, l’Âme, l’Être, disons, se trouve toujours hors du Corps Physique. Durant les heures de sommeil, la psyché, disons (pour être plus clair), le Matériel Psychique, bien qu’il soit embouteillé dans l’Égo, se trouve hors du Corps Physique (l’Égo étant hors du Corps Physique).
Et, bien sûr, on vit dans ces régions comme on vit ici, dans le Monde Physique ; or si, à ce moment-là, on fait cet exercice, alors, comme résultat, on obtient l’Éveil de la Conscience. Une fois éveillé, on peut se rendre dans n’importe quel lieu de la Terre, on peut aller dans les Temples de Mystères, on peut invoquer les Êtres ineffables, parler avec eux face à face, recevoir directement les instructions des Grands Maîtres, etc. Qu’allais-tu me dire, mon frère ?
Question. Maître, tout rêve est un dédoublement, tout rêve est une sortie en Astral, ou cela peut-il être quelquefois une projection mentale ?
Maitre. Bon, durant les heures de sommeil, l’Égo ne peut pas rester dans le corps, parce que si l’Égo restait à l’intérieur du Corps Physique durant les heures de sommeil, alors le Corps Vital ou Linga Sharira ne pourrait pas réparer, pour ainsi dire, le Corps Physique. Normalement, le Linga Sharira, le Corps Vital, durant les heures où l’Égo est absent, répare le corps lui-même.
Durant ces heures, la glande thyroïde sécrète beaucoup d’iode biologique qui désinfecte l’organisme. Le plexus solaire travaille aussi intensément et le plexus hépatique, merveilleusement ; pendant les heures de sommeil, le plexus hépatique capte, pour ainsi dire, l’Énergie Solaire, il la fait passer dans le plexus solaire et le plexus solaire la répartit alors dans tous les canaux du système nerveux Grand Sympathique et alors survient la réparation du Corps Physique. C’est-à-dire que lorsque l’Égo revient à nouveau dans le Corps Physique, ce corps est complètement réparé et prêt pour les nouvelles activités de la journée. Par conséquent, ce qu’on vit dans les rêves, on le vit hors du Corps Physique. L’Égo déambule dans les Mondes Internes, dans les Régions Suprasensibles de la Nature et du Cosmos et LES RÊVES QUE FAIT L’EGO HORS DU CORPS PHYSIQUE, SONT SIMPLEMENT DES PROJECTIONS DU MENTAL, parce qu’au bout du compte l’Égo est mental. Il emmène tout et projette ses rêves, il vit dans les rêves.
Cependant, il y a des cas où la psyché, l’Essence peut momentanément percevoir (disons) des choses qui ne sont pas des rêves ; elle peut, par exemple percevoir des Révélations des Grands Maîtres ou recevoir une Illumination spéciale, et ainsi de suite, mais seulement en de rares occasions. Mais, normalement, les gens vivent malheureusement dans un monde de rêves, en projetant leurs rêves.
Si nous voulons, donc, l’Éveil de la Conscience, NOUS DEVONS NOUS ÉVEILLER ICI ET MAINTENANT. Celui qui s’éveille ici et maintenant est éveillé dans tous les recoins de l’Univers. C’est ici que nous devons nous éveiller, compris ? Y a-t-il une autre question ?
Question. C’est-à-dire, Maître, qu’on vit en permanence en projetant notre attention à l’extérieur (qui est l’aspect de l’oubli de soi-même), mais ce qu’il faut faire, plutôt, c’est ramener cette attention à l’intérieur de nous. C’est-à-dire ne pas oublier ce que je suis, qui je suis ; et ici, je suis en train d’écouter cette conférence (bon, celui qui est en train de l’écouter, c’est moi) […] essayer d’avoir à l’intérieur de moi un Centre d’Attention… en moi.
Maitre. Bien sûr, c’est évident : NE PAS S’OUBLIER SOI-MÊME. L’individu qui s’oublie lui-même tombe dans le Sommeil de la Conscience ; c’est clair. Mais, je le répète : c’est ici qu’il faut nous éveiller ; celui qui s’éveille ici, s’éveille partout. Qu’allais-tu me dire ?
Question. Qu’on vit tout le temps à l’extérieur et, où qu’on aille, dès l’instant où on se lève et jusqu’au lendemain (où on se lève à nouveau après avoir dormi), on marche, inconscient, sans savoir qui on est.
Maitre. C’est comme ça !
Question. Alors il faut modifier […]
Maitre. C’est ainsi ! En effet, vous marchez ainsi, inconscients, sans vous rappeler de vous-mêmes, parce qu’ici, dans le Monde Physique, vous ne vous rappelez jamais de vous-mêmes et on se rend compte de cela surtout quand on conduit une voiture : on est stupéfait de voir comment les gens se lancent devant les voitures, se jettent sous les roues ; c’est quelque chose de terrible ! Ils marchent tous, absorbés dans leurs propres pensées, mais absorbés, disons, tout en se rappelant l’ami ou l’amie ou le commerce ou ceci ou cela ; mais ils ne se rendent pas compte d’eux-mêmes et une voiture peut passer et les tuer misérablement.
Question. Maître, se peut-il qu’un endormi rêve qu’il travaille et il se couche, il dort et il ramène des souvenirs du Monde des Rêves ?
Maitre. Bon, disons qu’on peut aussi rêver qu’on est éveillé ; beaucoup peuvent rêver qu’ils sont éveillés, mais ils ne le sont pas encore… S’ÉVEILLER, S’ÉVEILLER EST CE QUI EST IMPORTANT ET NON PAS RÊVER QU’ON EST ÉVEILLÉ !
On rêve qu’on est éveillé, simplement, quand ce genre de phénomènes dont nous parlons arrive à un individu, parce qu’à un individu éveillé, véritablement éveillé, il ne lui arrive pas ce genre de phénomènes. L’Éveillé-Éveillé, vit dans un état de Veille intensifiée au moment où le Corps Physique se trouve dans le lit.
Question. Si on ne voit pas le Corps Physique en […] est-on endormi ?
Maitre. Cela n’est pas exact non plus ! Parce que si l’individu s’éloigne du corps, si le corps ne l’intéresse pas, s’il ne pense pas au corps, s’il est occupé par d’autres choses, comme l’Univers, le Cosmos, il est loin de là, donc, cela n’a pas d’importance. C’est-à-dire qu’il peut être éveillé et ne pas avoir vu son Corps Physique couché dans le lit.
Question. Écoutez cela, Maître, par exemple, une nuit, alors que j’essayais de vouloir […] mon travail, d’entrer consciemment dans le sommeil, eh bien, j’ai eu la sensation que je n’avais pas réellement dormi ; mais je me suis rendu compte que j’étais hors de mon corps et en même temps je me voyais à l’intérieur de mon corps ; alors, comme la chambre était dans l’obscurité, je me suis dit : « Bon, si je suis endormi, la chambre doit être obscure ; j’ai alors ouvert les yeux et j’ai vu qu’il y avait de la clarté ; mais c’était un phénomène que je n’ai pas pu expliquer, une chose que… j’ai essayé de voir ce qu’il y avait autour de moi, mais ce que je voyais, c’était de la lumière ».
Maitre. IL Y A EU UN PROCESSUS DE SCISSION DE LA CONSCIENCE (Scission ou Division de la Conscience) c’est-à-dire qu’une partie de la Conscience a pu rester, disons, embouteillée à l’intérieur du véhicule physique et de la Personnalité et une autre partie hors de la Personnalité. Ça a été un processus de Scission de la Conscience.
Question. Maître, quand une personne sort en Corps Astral et que, dans ces régions, elle a une vision mais ne la comprend pas, qu’est-ce que cela signifie ?
Maitre. Eh bien, qu’il lui MANQUE DE L’INTUITION.
Question. Maître, pourquoi est-il arrivé à beaucoup de personnes de sortir en Astral […] mais si l’Intime se présente à lui dans cette région, alors il ne le comprend pas.
Maitre. IL NE LE COMPREND PAS PAR MANQUE D’INTUITION. En tout cas, la Sortie en Corps Astral est très intéressante (la sortie volontaire). Mais, pour beaucoup de personnes, cela demande du travail d’apprendre à sortir du Corps Physique à volonté.
Je considère, avant tout, qu’il est indispensable de s’éveiller ! Parce que lorsqu’on est éveillé, le problème de la Sortie Astrale disparaît immédiatement.
Question. […] Maître, que les personnes qui pratiquent relativement beaucoup, mais qui sont très intellectuelles, qui raisonnent beaucoup à propos du dédoublement et qui parviennent à sortir.
Maitre. Bien… QU’ELLES ÉVEILLENT D’ABORD LA CONSCIENCE !