kabbale-ain-soph-ain-soph-paranishpana-desir-corps-solaires

 

 

Ain soph et Ain soph paranishpana, désir et corps solaires.

Ain Soph et Ain Soph Paranishpana, le désir du Moi pluralisé et les Quatre Corps Solaires nde

 

AIN SOPH PARANISHPANA

Il existe à l’intérieur de l’homme un rayon divin. Ce rayon veut retourner à son étoile qui lui a toujours souri (voir l’étoile à cinq pointes et le Pentagramme de l’Arcane 5 du Tarot nde). L’étoile qui guide notre intérieur est un atome superdivin de l’espace abstrait absolu.

Le nom kabbalistique de cet atome est l’Ain Soph sacré.

  • L’Ain Soph est notre étoile atomique. Cette étoile resplendit, pleine de gloire, dans l’espace abstrait absolu.

De cette étoile émanent ainsi Kether (le Père), Chokmah (le Fils) et Binah (l’Esprit Saint)(Esprit de Dieu nde) de tout homme.

Le bonheur sans conscience de son propre bonheur n’est pas du bonheur.

Le rayon (l’esprit) a eu une conscience minérale, végétale et animale. Quand le rayon s’incarna pour la première fois dans le corps humain sauvage et primitif, il s’éveilla en tant qu’homme et eut l’autoconscience de son propre bonheur.

Le rayon aurait alors pu retourner à l’étoile qui guide son intérieur. Malheureusement, au sein profond du tourbillon de l’épaisse forêt, le désir sauvage a fait naître le Moi (le Moi pluralisé nde). Les forces instinctives de la nature ont capturé le mental innocent de l’homme, et le faux mirage du désir a surgi.

Alors le Moi continua à se réincarner pour satisfaire ses désirs. C’est pourquoi, nous nous trouvons soumis à la Loi de l’évolution et du karma (voir la Loi du Karma, Anubis et les Seigneurs du Karma nde). Les expériences et la douleur ont compliqué le Moi. L’évolution est un processus de complication de l’énergie.

Le Moi s’est fortifié et compliqué avec les expériences. A présent, il est déjà trop tard. Des millions de personnes se sont converties en monstrueux démons. Seule une révolution (la révolution de la conscience nde) formidable peut nous sauver de l’abîme (de la seconde mort nde).

* Quand l’homme dissout le Moi, il y a alors une révolution totale. L’homme peut cesser de souffrir lorsqu’il est capable de dissoudre le Moi.

La douleur est le résultat de nos mauvaises œuvres. La douleur vient de Satan (le Moi psychologique)(le Moi pluralisé nde), car c’est lui qui fait les œuvres du mal.

** L’espace abstrait absolu, l’Esprit Universel de Vie, n’est que félicité absolue, paix suprême et abondance.

Ceux qui font de la douleur une mystique sont des masochistes. Satan fut le créateur de la douleur. La douleur est satanique. Personne ne peut se libérer par la douleur.

*** Nous devons être alchimistes. Par l’Alchimie, on dissout le Moi. La racine du Moi est le désir, et le désir se transmute par l’Alchimie.

Si tu veux annihiler le désir, il faut transmuter : le désir sexuel se transforme en volonté et la volonté est feu, le désir d’accumulation (cupidité) se transmute en altruisme, la colère (désir frustré) se transmute en douceur, l’envie (désir frustré) se transmute en joie pour le bien d’autrui, les paroles du désir se transmutent en Verbe de sagesse, etc.

Analysez tous les défauts humains et vous verrez que leur fondement se trouve dans le désir. Transmutez le désir par l’Alchimie, et le désir s’annihilera. Quiconque annihile le désir dissout le Moi. Quiconque dissout le Moi se sauve de l’abîme et retourne à son étoile intérieure qui lui a toujours souri.

# Ce n’est qu’avec la sainte Alchimie que nous pouvons dissoudre le Moi. La base fondamentale de l’Alchimie est l’Arcane AZF. Les anges, les archanges, les séraphins, les puissances, les trônes, etc., sont le résultat exact d’incroyables révolutions intérieures.

Déjà nous sommes passés par l’involution (descente de l’esprit dans la matière). Déjà nous avons horriblement souffert dans l’évolution (processus de complication de l’énergie).

Il est maintenant urgent de faire une révolution totale (la dissolution du Moi). Personne ne peut être heureux tant qu’il ne parvient pas à son étoile intérieure. C’est seulement à force de révolutions internes que nous retournons peu à peu à l’atome superdivin, que nous passons par les états angéliques, archangéliques, séraphiques, logoïques, etc., jusqu’à ce que finalement le rayon se fonde dans son étoile, l’Ain Soph, qui resplendit de félicité.

L’abîme est terriblement douloureux. L’antithèse horrible de l’Ain Soph, c’est l’abîme, les Kliphos de la Kabbale. Les Kliphos sont des éléments atomiques, ténébreux du sentier lunaire.

Analysons l’atome primordial divin dont émanent les dix Sephiroth de la Kabbale.

Si nous nous auto-observons, nous voyons : 1, le corps physique ; 2, le corps éthérique ou vital ; 3, le corps astral ou corps de désirs ; 4, le corps mental animal ; 5, l’Essence (embouteillée dans le Moi).

Au-delà de l’Essence divine se trouve la divine Triade que l’être humain n’a pas encore incarnée : 6, le corps causal, l’âme humaine, le Manas ; 7, le corps bouddhique, l’âme divine (l’âme spirituelle nde) ; 8 le corps atmique, l’Intime (Atman nde). Les cinquième et sixième sont reliés entre eux, car le cinquième est une fraction du sixième.

* Nous portons une fraction de l’âme humaine incarnée, c’est l’Essence divine ou la Bouddhata.

Atman est en soi l’Etre ineffable, celui qui est au-delà du temps et de l’éternité sans fin des jours. Atman ne meurt ni ne se réincarne (ce qui retourne, c’est l’Ego), il est absolument parfait.

Atman se dédouble en l’âme spirituelle, laquelle se dédouble en l’âme humaine, qui est le Manas supérieur. L’âme humaine se dédouble à son tour en l’Essence divine, la Bouddhata.

Somme toute, ce sont des principes, et cette Essence qui s’incarne dans ses quatre véhicules se revêt de ceux-ci et se trouve embouteillée dans le Moi psychologique, dans l’Ego (voir les quatre corps de péché de l’Alchimie nde).

Le corps mental, le corps astral ou corps de désirs, le corps éthérique et le corps physique intègrent la personnalité. L’Essence divine, en s’introduisant dans ces véhicules, se trouve embouteillée dans l’Ego. Ce qui retourne, c’est une fraction de l’âme humaine.

Au-delà de la Triade théosophique, il y a un rayon qui nous unit à l’Absolu. Ce rayon à l’intérieur de chaque homme est le resplendissant dragon de sagesse (voir l’étoile à cinq pointes, le pentagramme de l’arcane 5 du tarot nde), le Christ interne (le fils de l’homme nde), la Couronne de Sephiroth, que la Kabbale définit comme suit :

Kether l’Ancien des jours, est le premier Logos ; Chokmah le Fils, le Christ cosmique, le deuxième Logos et Binah l’Esprit Saint, le troisième Logos. La Couronne de Sephiroth est la première Triade qui émane de l’Ain Soph (l’Être de notre Être).

En dernière analyse, chacun de nous n’est qu’un atome de l’espace abstrait absolu, de l’Ain Soph, qui est en secrète relation avec la glande pinéale, le chakra Sahasrara (chakra coronal ou chakra couronne nde) ou église de Laodicée.

  • * Nous devons faire une différence spécifique entre l’Ain Soph et l’Ain Soph Paranishpana. Dans le premier, il n’y a pas d’autoréalisation intérieure, alors que dans le second, il y en a une.

N’importe quel Mahatma sait très bien qu’avant d’entrer dans l’Absolu, il doit dissoudre les corps solaires. Le jour où nous nous libérons, nous laissons et abandonnons tous les véhicules.

Pourquoi fabriquons-nous les corps solaires ? Pourquoi descendons-nous à la Neuvième Sphère, si par la suite nous devons abandonner les corps solaires ? Pourquoi fabriquer une chose que l’on n’utilisera pas ? (Les corps solaires se distinguent des quatre corps de péché nde).

Lorsqu’on dissout chacun de ces véhicules christiques, il reste un atome semence. Il est évident qu’il reste de ces véhicules quatre atomes semences. Il est indubitable que ces atomes correspondent aux corps physique, corps astral, corps mental et corps causal.

Il est évident que les quatre atomes semences s’absorbent à l’intérieur de l’atome superdivin Ain Soph Paranishpana en même temps que l’Essence, les principes spirituels, les lois et les trois forces primaires. Puis survient la nuit profonde du Mahapralaya.

L’Ain Soph sans autoréalisation intime ne possède pas les quatre atomes semences, c’est un simple atome de l’espace abstrait absolu qui renferme seulement les trois forces primaires, Père, Fils et Esprit Saint.

Un atome provenant d’un Maître qui s’est libéré est très différent d’un atome Ain Soph sans autoréalisation. A l’aube d’un Mahamanvantara, un autoréalisé dédouble ses corps, ses germes entrent en activité.

Il possède les corps solaires et les restaure s’il le désire à n’importe quel moment. Le fait d’avoir fabriqué ces corps lui donne la conscience autonome.

  • L’Ain Soph qui possède les atomes semences peut se réincarner à l’heure où il le veut, et il se trouve vêtu de ses corps solaires.

Lorsqu’il veut se manifester, il émet ses atomes semences solaires et apparaît n’importe où dans l’espace.

# Il y a une formule qui définit tout et c’est celle-ci : C-O-N-H, ce sont quatre forces, les quatre corps solaires d’un initié, les quatre corps solaires que revêt la Séité quand elle veut se manifester.

1. C pour Carbone : en Alchimie, la lettre C symbolise le corps de la volonté consciente, le carbone de la chimie occulte.

2. O pour Oxygène : en Alchimie, la lettre O symbolise le véritable corps mental solaire fabriqué dans la Forge des Cyclopes (la Magie sexuelle du Magistère du Feu nde), l’oxygène de la chimie sacrée.

3. N pour Azote : en Alchimie, la lettre N symbolise l’authentique corps astral solaire, tout à fait différent du corps de désirs. Il est évident que le légitime corps sidéral est l’azote de la chimie occulte.

4. H pour Hydrogène : en Alchimie, le H symbolise le corps physique, véhicule tridimensionnel de chair et d’os.

* Les quatre corps solaires se trouvent dans l’Ain Soph Paranishpana, c’est de là qu’émanent les quatre corps solaires dont se vêt la Séité, et celle-ci les fabrique instantanément, c’est-à-dire au moment où elle veut travailler dans un monde pour le bien de l’humanité, apparaissant alors comme un Maître autoréalisé, autoconscient, Maître de la vie et de la mort.

Les trois forces primaires, soient : la Sainte Affirmation, le Père ; la Sainte Négation, le Fils et la Sainte Conciliation, l’Esprit Saint, se manifestent à travers les atomes C, O et N (carbone, oxygène et azote). Le H (hydrogène) est une force indépendante des trois autres, et elle est par conséquent le véhicule physique qui sert d’instrument aux corps de la volonté, au corps mental et au corps astral.

Nous n’exagérons pas en insistant sur l’idée transcendantale alchimiste voulant qu’un Ain Soph Paranishpana possède à l’intérieur de lui-même les quatre atomes semences C-O-N-H.

Grâce à ces quatre atomes alchimiques, l’Ain Soph Paranishpana reconstruit le char de Mercavah (les corps solaires) pour entrer dans n’importe quel univers, lorsque c’est nécessaire. N’oublions pas que Mercavah est le char des siècles, l’homme céleste de la Kabbale.

En guise de conséquence ou de corollaire, nous pouvons et devons affirmer que ceux qui n’ont pas réalisé le travail dans la Neuvième Sphère (le sexe) ne possèdent pas, en réalité, le char de Mercavah.

Il est indiscutable que tout change dans le champ d’action de la Prakriti, à cause des modifications de Traigunamayashakti. Et que tous les êtres humains se modifient également de manière positive ou négative, mais si nous ne fabriquons pas le char de Mercavah, Ain Soph demeurera sans autoréalisation intime.

Ceux qui n’ont pas éliminé l’Abhayan Samskara, la peur innée, fuiront la Neuvième Sphère en disant à d’autres que le travail dans la Forge des Cyclopes (le sexe) est inutile.

Ce sont eux, les Pharisiens hypocrites, qui arrêtent au filtre le moustique mais engloutissent le chameau, les ratés qui n’entrent pas dans le Royaume ni ne laissent entrer les autres.

En vérité, le sexe est la pierre d’achoppement et la roche de scandale.