La Théurgie et le Théurge, le Moi psychologique et l’Homme nde
Chapitre 3
THEURGIE
Le Sacerdoce de la Théurgie
La Théurgie permet de travailler dans les Mondes supérieurs.
Jamblique, par exemple, fut un grand Théurge.
Jamblique savait invoquer les Dieux planétaires pour converser avec eux.
- La Théurgie est divine.
- Et on ne peut pas être Théurge sans une connaissance de soi-même.
Le Dieu interne (voir Chesed, l’Intime nde) de tout homme se trouve être, dans le fond, le légitime et authentique Théurge.
Il existe trois aspects bien définis dans l’homme :
- le Christ intime,
- l’Âme
- et le Diable (voir Kundartiguateur, la queue de Satan, et le Moi psychologique, le Moi pluralisé, la bête à cornes de la fin des temps nde).
Lequel de ces trois aspects doit et peut exercer le Sacerdoce de la Théurgie ? Voyons-le !
Le Moi psychologique est Satan
Le Diable est ce Moi. C’est le Moi-même.
C’est l’Ego que tout homme porte en lui.
Cette entité ténébreuse est composée d’atomes de l’Ennemi secret.
A une certaine occasion et avec certains chercheurs, nous nous sommes proposés d’étudier en groupe et dans les Mondes supérieurs ce grand homme qui s’appelait Arnold Krumm Heller.
Il a écrit de nombreuses œuvres et s’est désincarné il y a relativement peu de temps.
L’investigation fut réalisée lorsque nous nous trouvions hors du corps physique.
- Celui qui veut être un Théurge et exercer la Théurgie, doit apprendre à sortir de son corps physique avec le dédoublement astral et savoir faire un voyage astral avec la conscience éveillée nde.
Nous invoquâmes le Maître Krumm Heller.
Et le Moi psychologique de Krumm Heller, le Satan accourut à notre appel !
Théurge, le Moi psychologique ? Non !
En l’analysant profondément, on peut vérifier que ce Moi psychologique n’était réellement rien d’autre qu’une poignée de souvenirs de cette vie terrestre, d’appétits, de théories, de préjugés, de défauts, de vertus, etc.
Et cette entité ténébreuse avait l’aspect d’un grand médecin.
C’était le souvenir de sa personnalité de médecin.
Il était vêtu d’un costume de docteur et mi-humble, mi-orgueilleux avec un certain air de bonté forcée, il nous observait.
Ceci était donc le Moi psychologique, le Satan de cet homme qui s’appelait Krumm Heller !
Indubitablement, il est totalement impossible que ce Moi psychologique puisse être Théurge.
Quand le Moi psychologique essaie de se convertir en Théurge, il échoue fatalement.
Pour la même raison : le Diable ne peut pas être Théurge, non jamais !
Il pourrait arriver à être nécromant, mais Théurge, jamais !
Âme : Atman, Bouddhi et Bodhisattva
Passons maintenant au second aspect : l’Âme. Nous les frères investigateurs en corps astral, nous sommes entrés par les portes de l’Eglise Gnostique. Là, nous avons trouvé assis deux excellents personnages.
Le premier était l’Intime de Krumm Heller vêtu comme un Archevêque Gnostique, avec la mitre et la pourpre archiépiscopales. Le second était le Bodhisattva du Maître Krumm Heller.
* Le premier était le Purusha des orientaux, la Monade, l’Intime : Atman, Bouddhi.
** Et le second, le Manas supérieur de la Théosophie orientale : le corps causal ou pour mieux dire, l’Âme humaine ou le corps de la volonté consciente enveloppée des corps mental et corps astral, qui constitue ce qui s’appelle le Bodhisattva.
Le Théurge est le Christ interne
Une analyse de fond de ces deux personnages nous amena à la conclusion que ces deux aspects de l’Être ne sont certainement que deux modifications de l’Âme du Monde : deux modifications divines.
L’Âme du Monde en elle-même ne peut pas non plus être l’Officiant.
L’Âme du Monde doit étudier les Rituels de la Vie et de la Mort quand arrive l’Officiant.
- Ainsi donc, le Théurge est plus intérieur, plus profond, plus intense.
- Le Théurge est le Christ interne de tout homme qui vient au monde (voir le Fils de l’Homme nde).
- Le Théurge est dans l’homme, son resplendissant Dragon de Sagesse. C’est le rayon d’où émane l’Intime même.
Quand le Dieu interne entre dans l’Intime, on peut contempler une transformation merveilleuse.
Cet Intime, cette Âme du Monde, se transforme, se déifie et se divinise absolument en nous.
De ces Noces alchimiques, de cette merveilleuse combinaison de principes divins et humains provient ce qui s’appelle le Fils de l’Homme.
*** Et quand le Fils de l’Homme pénètre dans le Bodhisattva, celui-ci passe également par une transformation miraculeuse.
C’est ainsi que naît le Théurge dans l’homme à l’intérieur de nous-mêmes !
La Dissolution du Moi du Théurge
L’Initié qui aspire à la Haute Théurgie doit d’abord étudier les Rituels de la Vie et de la Mort quand vient l’Officiant.
- Celui qui veut arriver à la Haute Théurgie doit se résoudre à mourir pour Être.
Il doit dissoudre le Moi (le Moi psychologique nde), le Moi-même, le Satan ! Ce travail est dur, ardu, terriblement difficile ! Il doit commencer par la décapitation du Moi !
Et le travail de dissolution de ce Moi se réalise seulement à travers des purifications millénaires et à base de profonde compréhension créatrice.
- En Théurgie, le Théurge doit comprendre que la compréhension émane de l’intuition et de la logique de l’extase nde.
Dans les premiers degrés de la Théurgie, on peut exercer un pouvoir immédiat sur les plans mental, astral, éthérique et aussi physique. Mais les degrés supérieurs sont infinis et conduisent à l’Absolu : le processus est lent, patient, méthodique.
La Théurgie, la science des dieux !
Les étudiants ne doivent pas se décourager du fait que la Théurgie est une science pour les Dieux, exclusive des Dieux.
- En Théurgie, pour le Théurge, il nécessaire d’apprendre comment méditer précisément pour réaliser un dédoublement astral et ainsi faire un voyage astral conscient nde.
Il y a toujours un degré pour commencer. Personne ne pourrait être promu à l’université sans avoir été d’abord dans une école inférieure.
- La Théurgie commence par l’Arcane 1 du Tarot. C’est vivre sa vie d’instant en instant nde.
Ainsi, il faut commencer par s’exercer dans le plan astral et plus tard, on pourra travailler dans les mondes supérieurs les plus élevés et converser comme Jamblique avec les Dieux sidéraux.