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La méditation profonde de Men Shan et la méditation continue.

Dans ce cours de méditation n°21, nous aborderons la méditation profonde et certains aspects de la méditation continue, comme savoir comment méditer précisément pour provoquer l’éveil de la conscience avec le mantra WU, et toutes les merveilles de l’illumination. C’est ainsi que nos disciples deviendront des maîtres du Samadhi.

Ceci est un extrait du « Cours ésotérique de Magie Runique » sur la Transmutation, le chapitre 23 : L’histoire du Maître Meng Shan ; écrit par le Bouddha Maitreya, Samael Aun Weor en 1969 ; Kalki Avatar de la nouvelle Ere du Verseau (pour en savoir plus, rendez-vous à la page : Samael Aun Weor, ses livres).

L’Histoire (de la Méditation profonde et de la Méditation continue nde) du Maître Meng Shan nde

  • Les vieilles traditions qui se perdent dans la nuit des siècles racontent que le Maître chinois Meng Shan connut la science de la méditation avant l’âge de vingt ans.
  • Les mystiques d’Asie racontent qu’à partir de cet âge jusqu’à trente-deux ans, le Maître en question étudia (la science de la méditation nde) auprès des dix-huit anciens.

La Méditation profonde et la Méditation continue sur le mantra WU nde

* Il s’avère certainement intéressant, attrayant, suggestif, de savoir que ce grand illuminé étudia avec une infinie humilité aux pieds du vénérable ancien Wan Shan, qui lui enseigna à employer intelligemment le puissant mantra WU.

  • Durant la pratique de la méditation profonde (nde) : Ce mantra WU se prononce comme un double OU OU, en imitant sagement le hurlement de l’ouragan dans les gorges des montagnes.

** Jamais ce frère ne put oublier l’état d’alerte perception – d’alerte nouveauté – qui est si urgent pour éveiller la conscience.

La Méditation active et la Méditation profonde associées à la Méditation continue pour provoquer l’éveil de la conscience et atteindre l’Illumination nde

*** L’ancien vénérable, le guru Wan Shan, lui dit que durant les douze heures du jour, il faut être alerte comme le chat qui guette un rat ou comme la poule qui couve un oeuf, sans abandonner sa tâche une seule seconde (c’est la méditation active : vivre sa vie d’instant en instant nde).

La Méditation continue et le Samadhi du Sceau de l’Océan nde

# Un jour, après dix-huit jours et dix-huit nuits de méditation profonde intérieure ininterrompue : il s’assit pour prendre le thé et alors, oh merveille ! Il comprit la signification intime du geste du Bouddha lorsqu’il montre la fleur et le sens profond du sourire exotique de Maha Kashyapa, impossible à oublier.

D’autres lui dirent que cette expérience ésotérique vécue pourrait s’identifier au Samadhi (voir le cours de méditation n°17 nde) du sceau de l’océan. Comme de raison, ce sage conseil lui inspira une pleine confiance en lui-même.

  • Meng Shan avançait triomphalement dans ses études (de méditation nde).

La Méditation continue pendant la maladie douloureuse proche de la mort. La Méditation continue le conduisit à la Compassion des Maîtres pour l’humanité souffrante nde

Néanmoins, il n’y a pas que des roses dans la vie, il y a aussi des épines. Durant le mois de juillet de l’année Chindin (1264), il contracta malheureusement la dysenterie à Chunking, dans la province de Szechuan.

La mort sur les lèvres, il décida de faire son testament et de disposer de ses biens terrestres. Ceci fait, il se redressa lentement, fit brûler de l’encens et s’assit sur un fauteuil de cérémonie élevé, où il pria en silence (voir la méditation avec exercices nde) les trois Bienheureux et les dieux saints, se repentant devant eux de toutes les mauvaises actions qu’il avait commises dans sa vie.

Considérant la fin de son existence (comme une fin des temps annoncée par Hercolubus et l’anneau d’Alcyone nde) comme une chose sûre, il fit aux Ineffables sa dernière demande :

## « Je désire que grâce au pouvoir de Prajna et à un état contrôlé du mental, je puisse me réincarner en un lieu favorable où je puisse me faire moine (Swami) en jeune âge. Si par hasard je me remets de cette maladie, je renoncerai au monde, je prendrai l’habit et je tenterai d’amener la lumière à d’autres jeunes bouddhistes ».

  • Après avoir formulé ces voeux, il s’immergea en méditation profonde, en chantant le mantra WU.

La maladie le tourmentait, les intestins le torturaient épouvantablement, mais il résolut de ne pas leur prêter attention. Meng Shan oublia radicalement son propre corps physique, ses paupières se fermèrent serrées et il resta comme mort.

  • Les traditions chinoises racontent que lorsque Meng Shan entra en méditation, seul le Verbe, c’est-à-dire le mantra WU (OUouou OUouou), résonnait dans son mental.

Par la suite, il ne sut plus rien de lui-même. Et la maladie, qu’en advint-il ? Que se passa-t-il ? On peut clairement et lucidement comprendre que toute affection, tout malaise, toute indisposition a pour base certaines formes mentales bien précises. Si nous parvenons à l’oubli radical et absolu d’une souffrance quelconque, alors le ciment de l’intellect se dissout et l’indisposition organique disparaît.

  • ### Durant sa méditation assidue et régulière (nde) : Lorsqu’au début de la nuit, Meng Shan se leva du fauteuil, il sentit avec une joie infinie qu’il était déjà à moitié guéri. Il s’assit ensuite de nouveau et continua à s’immerger en méditation profonde jusqu’à minuit. Sa guérison fut alors complète.
De la Méditation profonde à l’éveil de la conscience jusqu’à la Transmutation en illumination finale nde

Au mois d’août, Meng Shan alla à Chiang Ning et plein de foi, il entra dans la prêtrise. Il demeura un an dans ce monastère, puis il débuta un voyage au cours duquel il cuisinait lui-même ses aliments, lavait ses vêtements, etc.

  • Il comprit alors de manière intégrale que la tâche de la méditation doit être une chose tenace, résistante, forte, ferme, constante, où l’on ne doit jamais, au grand jamais, se lasser.

Plus tard, à force de marcher sur ces terres chinoises, il parvint au monastère du Dragon jaune. Il y comprit à fond la nécessité d’éveiller la conscience. Puis il poursuivit son voyage vers Che Chiang.

* A son arrivée, il se jeta aux pieds du Maître Ku Chan de Chin Tien, et il jura de ne pas sortir du monastère avant d’avoir atteint l’illumination.

La Méditation continue intensive provoque l’éveil de la conscience jusqu’à l’obtention de la Conscience éveillée de manière continue (voir l’importance de changer sa manière de penser) nde
  • Après un mois de méditation intensive, il récupéra le travail perdu au cours du voyage, mais pendant ce temps son corps physique se couvrit d’horribles ampoules. Il les ignora intentionnellement et poursuivit sa discipline ésotérique (immergé dans la méditation profonde nde).

Un jour quelconque peu importe lequel, certaines personnes l’invitèrent à un repas délicieux. Il emporta son Hua Tou avec lui sur le chemin.

** Il passa devant la porte de son amphitryon sans s’en rendre compte. C’est alors qu’il comprit qu’il pouvait soutenir le travail ésotérique (de la méditation nde) tout en étant en pleine activité (avec l’auto-observation de la méditation active nde).

Le moine principal du monastère entra dans le Lumitial de méditation dans le but évident de brûler de l’encens, mais en frappant la boîte de l’encensoir. Cela produisit un bruit et Meng Shan se reconnut alors et il put voir et entendre Chao Chou, notable Maître chinois.

« Désespéré, je parvins au point mort du chemin. Je frappais la vague, (mais) ce n’était que de l’eau. Ô Chao Chou, cet ancien notable dont le visage est si laid ! ».

Tous les biographes chinois sont d’accord pour affirmer qu’à l’automne, Meng Shan s’entretint avec Hsueh Yen à Lingan, ainsi qu’avec Tui Keng, Shin Keng, Hsu Chou et d’autres anciens notables.

J’ai pu comprendre que le Koan, la phrase énigmatique qui fut décisive pour Meng Shan fut sans l’ombre d’un doute, celle avec laquelle Wan Shan l’interrogea : la phrase « la lumière brille sereinement sur le sable du rivage » n’est-elle pas une observation prosaïque de cet idiot de Chang ? ».

Lorsque Wan Shan l’interrogea plus tard avec la même phrase, c’est-à-dire lorsqu’il lui répéta la question. Le mystique jaune répondit en jetant sur le sol l’oreiller de son lit, comme pour dire « maintenant, je suis éveillé ! » (j’ai appris à savoir comment méditer pour possèder la conscience éveillée nde).