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La doctrine du coeur, du don et de la compassion.

 

L’éveil de la Conscience est l’éveil de l’essence divine à la Compassion

La Compassion est ce dont nous avons le plus besoin pour l’éveil de la Conscience.

  • La Compassion est le fil d’Ariane qui nous relie à notre Lumière Intérieure, notre Être véritable.

Il est écrit en caractères de feu (magistère du feu) que nous avons tous la nature de Bouddha de toute compassion présente en nous.

L’éveil de la conscience à la compassion signifie l’éveil de l’essence divine (appelée bouddhata dans le bouddhisme) qui se reconnaît elle-même en tant que fraction de l’Être.

  • La nature de la compassion de l’Etre est notre nature fondamentale, ce que nous sommes vraiment.

* L’être humain actuel ou plutôt l’animal social, si éperdu dans la contemplation de ce qu’il pense, qu’il oublie d’être, et vit avec la conscience totalement endormie (les cinq centres de la machine humaine sont contrôlés par le moi pluralisé de la bête intellectuelle).

** L’ignorance et le manque de compréhension de la doctrine du cœur (du don et de la compassion) sont les obstacles principaux qui empêchent l’essence divine de se relier à la Lumière de l’Etre, à la Lumière de la divine Compassion.

  • L’essence divine, empli de compassion, est présente dès la naissance dans tout être humain, et possède toutes les informations nécessaires pour son autoréalisation.

Cependant dès la naissance, l’enfant va d’école en d’école jusqu’à l’âge adulte, et se fabrique une fausse conscience.

Et pour quelle raison devons-nous unifier toutes les parties de l’essence divine, à la nature fondamentale de la compassion de notre Être ?

La Compassion du coeur conscient, du chakra du coeur, est embouteillé dans l’ego, la bête à cornes, qui lutte contre l’éveil de la conscience

Dans la vie pratique, où est la compassion ? Nous pouvons décider, d’arrêter de fumer, de pratiquer un sport, de réduire notre consommation d’alcool, de se lever plus tôt, etc.

  • Il semble dés lors logique qu’avec cette méthode de décision et de programmation, la volonté ainsi mise en action, nous pouvons pas obtenir les mêmes résultats de la compassion pour notre propre éveil de la conscience.

Pourtant avec la compassion, dans l’amère réalité des faits, les choses ne se passent pas ainsi, comme on aimerait que les choses se passent.

Certes avec compassion, si l’éveil de la conscience est urgent, l’idée que « nous » (le Moi pluralisé est le Moi du désir) pouvons atteindre l’éveil de la conscience, ou que nous avons déjà atteint l’éveil de la conscience, est une des plus habiles ruses de l’ego qui contrôle tous les rouages de la machine humaine (la bête intellectuelle, la bête à cornes), via le centre intellectuel.

  • Sans la moindre compassion, cette pensée est l’expression la plus aboutie du moi, le moi pluralisé, le moi-même ou nous-même. En effet, que sommes-nous ou qui sommes-nous ?
  • Sans aucune compassion, le moi-même, ou le nous-même agissent d’une façon très subtile.

*** Le moi-même est notre manière de penser, de faire, de croire et d’agir. C’est l’ensemble des habitudes (reflet du miroir de soi-même, de l’image de soi) profondément enracinées dans le subconscient.

Les contradictions internes attestent que ce que nous appelons « moi », ne constitue pas une manière de penser exclusive, de faire, de croire et d’agir – mais une somme, une addition de valeurs.

  • Sans Compassion, si le Moi est présent dans toutes les manifestations de la colère, l’envie, l’orgueil, la luxure, il ne l’est pas moins dans la personne qui prie, demande ou supplie.

# Sans la divine compassion, appréhender l’auto-observation sans faire intervenir le principe pensant, sans diviser la pensée entre un moi supérieur et un moi inférieur, sans se diviser entre l’attention et la distraction, avec la compréhension intime et en l’absence de l’ego, s’avère un véritable casse-tête pour le néophyte.

Sans compassion, l’ego emprisonne la conscience et développe un conditionnement en la condamnant à errer dans les ténèbres de la soif d’existence égoïste et purement individuelle. La soif d’existence égoïste est l’expression de n’importe quel moi psychologique qui lutte pour prendre ne serait-ce qu’un instant le contrôle de la machine humaine.

En ces instants de ténèbres, la compassion du cœur conscient (le chakra du coeur), est remplacée par le froid raisonnement rationnel, le calcul, l’intérêt personnel (l’égoïsme se révèle dans l’amour propre qui est l’antithèse de la compassion, l’Amour conscient).

Cette fausse image de soi conditionne tous les états psychologiques. Ainsi l’animal social est séparé de l’Esprit universel de vie.

## L’éveil de la conscience se réalise à travers le don de soi et la divine compassion, en l’absence de toute forme de moi, de je, de nous-même.

Comprendre avec compassion notre condition d’esclavage pour atteindre l’éveil de la conscience et l’illumination

Sans aucune compassion, pour que le bandeau tombe des yeux aveuglés par la fausse lumière que projette l’ego (la fausse conscience de l’image de soi issue du subconscient), la première des choses à réaliser sur le chemin de l’initiation est de prendre conscience de l’Être.

C’est maintenant vivre et accepter sa divinité intérieure, son essence divine, émanant de l’Être. La nature fondamentale de l’Être repose à l’intérieur de tout être humain qui possède encore une parcelle d’âme et de compassion.

### En effet, une autre erreur commune à tous les étudiants qui démarre la technique de méditation dans le but de provoquer l’éveil de la conscience et de parvenir à l’illumination, c’est de prendre conscience de l’état d’esclavage de la machine humaine (le moi pluralisé qui contrôle les cinq centres) mais en oubliant de se connecter à la bouddhata, de s’unir à l’essence divine, et à la Divine Mère de tout Compassion qui trône dans le Temple Coeur.

Sans la divine compassion, vouloir se libérer de la routine carcérale de l’ego sans s’unir à notre Etre n’est que pure fantaisie intellectuelle vouée à l’échec (l’ego, le moi ou moi pluralisé, est le huitième principe qui prend fin avec la seconde mort et l’initiation vénuste).

  • Sans aucune compassion, ce n’est pas la mauvaise volonté capricieuse de l’amour propre qui peut parvenir à l’illumination.

Rappelons-nous que l’essence divine est pure compassion et se libère de l’ego avec les enchantements de l’Amour (la magie sexuelle du couple divin) et la dissolution du moi dans l’initiation vénuste.

La dissolution du moi est assez bien expliquée dans un petit texte qui se trouve à cette page : Samael Aun Weor ses livres (c’est la véritable et unique révolution de la conscience).

Toutes les essences divines émanent d’une seule et même Essence divine, c’est le Logos solaire, l’Être. La loi du Logos solaire :

Lorsque les facultés du chakra du cœur et l’activité de compassion qui en résulte, sont congestionnées à cause de l’action négative de la flamme orgueilleuse de la bougie intellectuelle qui définit toutes choses selon son conditionnement (image de soi), nous nous coupons fatalement du courant de l’Etre.

La flamme orgueilleuse de l’intellect est pleine de malice lorsqu’elle développe sa pensée sous l’entier contrôle de la fausse image de soi créée par l’Ego. Par elle-même, la minuscule flamme orgueilleuse de l’intellect ne peut produire aucune transformation véritable, aucune revalorisation intime. Cette flamme orgueilleuse élabore sa pensée selon les directives de la fausse image de soi, la fausse conscience fragmentée dans le mental dispersé.

Seule l’ouverture du mental intérieur et du chakra du coeur (chakra Anahata appelé église de Thyatire en ésotérisme chrétien) permettent d’accéder à la compréhension de la doctrine du coeur, du don et de la compassion (voir les chakras dont les sept chakras ou 7 chakras, les sept églises ou 7 églises de la fin des temps).

Cet état psychologique, le niveau d’être où nous nous situons, est illustré par le Fou du Tarot. Le Fou du Tarot a perdu son identité, son image est tellement misérable qu’il est la marionnette des forces du subconscient qui vivent à l’intérieur de sa psyché. La pauvre et fausse image de soi est l’ombre de la lumineuse auto-image de l’Etre.

Lorsque les inquiétudes spirituelles se manifestent dans l’homme, c’est le signe que l’Être lutte pour réveiller l’essence divine, la Bouddhata (germe de l’âme). Nous sommes alors poussés vers les études spirituelles, écoles, loges, religions, etc. Nous nous mettons en contact avec des enseignements très divers, nous nous forgeons des convictions intimes, puis nous nous mettons à pratiquer…

Cependant, que cherchons-nous réellement ? L’éveil de la conscience ? Les pouvoirs du cardias ? Le Samadhi ? La vide illuminateur ? La méditation ? La maîtrise du mental ? La magie pratique ? La transmutation de l’énergie sexuelle ? La Connaissance ? La Sagesse…

L’amour du cœur empli de compassion unit l’essence divine à l’Etre pour produire l’éveil de la conscience

Lorsque les pouvoirs du cardias se développent avec l’amour de la compassion, la porte intérieure secrète du mental intérieur s’ouvre et laisse apparaître le sentier qui mène au Temple Coeur. Sur ce sentier, nous bénéficions de la grâce de la compréhension intuitive qui nous relie à l’Être. Cette compréhension ne provient pas de la confusion des processus du raisonnement, des fausses croyances ou des dogmes. Cette compréhension provient de l’Être.

Nous avons besoin des facultés du chakra du cœur développées avec le don et la compassion, pour obtenir une compréhension intime, et recevoir une compréhension intégrale qui prend sa source dans l’Intimité de l’essence divine unie à l’Être.

Dans le vide illuminateur, notre Être se révèle. Cependant parvenir à provoquer l’éveil de la conscience n’est pas l’illumination. Il y a des niveaux d’éveil de la conscience et des degrés dans l’extase et l’illumination.

La prise de conscience de notre Être nous fait passer de l’état du Fou du Tarot à celui du Mage. L’Arcane 1 du tarot représente celui qui peut marcher sur le chemin guidé par la Lumière de l’Être.

La doctrine du cœur exprimée dans la divine compassion nous guide vers le don total, l’abandon, le dépouillement, le dénuement de la fausse image de soi, de la fausse conscience issue du subconscient, le moi pluralisé.

Sans la doctrine du cœur conscient, sans la compassion pour tout ce qui vit, la terrible dictature du principe pensant (la bête intellectuelle) rend impossible la connexion avec l’Être. Dans le cœur conscient qui saigne de compassion, l’Être se révèle via l’essence divine pour remplir le vide du silence intérieur. C’est dans le désert intérieur de l’initié que Dieu se révèle à lui-même dans la bouddhata (essence divine ou embryon d’âme).

Lorsque nous reconnaissons notre incapacité à fournir la moindre Lumière par nous-même, nous reconnaissons alors notre misère intérieure et supplions la Divine Mère de toute compassion afin qu’Elle nous aide sur le sentier qui mène au Temple Coeur.

Ainsi avec la compassion du coeur conscient, l’essence divine prend conscience d’elle-même par un processus d’autoréalisation intime de l’Être. En vivant avec la doctrine du cœur, du don et de la compassion intensément vécue d’instant en instant, au sein de notre vie quotidienne même, nous rencontrons l’Être. La Lumière vient de l’Être, la Sagesse vient de l’Être, la Vie vient de l’Être, aussi appelé Esprit Universel de Vie.

En faisant le don de soi-même par compassion pour l’humanité souffrante, l’essence divine reliée à l’Etre s’unit pour marcher sur le sentier de la libération et de l’autoréalisation intime de l’Être.

La  doctrine du cœur est la doctrine de l’éveil de la conscience qui libère l’amour et la compassion en nous-même et nous relie à notre Divine Mère Kundalini

En vivant intensément d’instant en instant dans l’amour de la doctrine du cœur, avec le don de soi-même, une merveilleuse faculté du chakra du coeur s’éveille à la compassion. La grande compassion infinie pour tout ce qui vit dans l’univers émerge alors dans la conscience.

Une compassion qui se développe sans limite, une compassion qui s’étend à toute forme de vie. La compassion se révèle par elle-même de façon directe, non déterminée, spontanée, naturelle.

La compassion est un précieux baume pour le cœur, le baume du Bodhisattva, le baume de l’initié dans le Grand Œuvre du Père. La Compassion unit toutes les essences divines. Les flammes appartiennent au même Feu.

Si la doctrine du cœur est un temple, le don de soi en est la première colonne, et la compassion la deuxième. Cette Compassion naissante nous relie à notre Divine Mère, qui est la REINE DE TOUTE COMPASSION.

Lorsque la compassion se développe au sein de notre cœur, nous pouvons devenir des dévots de la Divine Mère. Et ce qui se passe est magnifique : elle nous tient par la main lorsque nous descendons dans nos abîmes pendant la cérémonie du Grand Arcane AZF, la magie sexuelle. Alors nulle chute n’est possible. La Divine Mère offre une grâce au couple divin, le donum dei de la chasteté.

Dans ces instants magiques des enchantements de l’amour, lorsque nous surfons sur la vague, si parfois nous arrivons au bord du gouffre, prions la Divine Mère, supplions la reine de toute compassion, de transmuter le désir et de saisir la Lance sacrée.

Pendant la cérémonie du Grand Arcane, nous travaillons dans le fond de l’abîme, qui est le souffle du Chaos primitif, l’origine des mondes, des hommes, des bêtes et des Dieux.

Le feu arseniqué du désir est la seule impulsion dont nous disposons au départ pour descendre dans nos enfers atomiques. L’Être a besoin du désir pour démarrer le Grand Œuvre, cela est un fait.

Mais ce fait horrifie et rebute certains dévots, adversaires du sexe, ceux qui ne veulent pas se confronter avec leur propre miroir, leur Lucifer interne, ceux qui renoncent au sexe sans avoir cristallisé les corps solaires.

L’éveil de la conscience est l’éveil à la divine compassion issue du Temple Coeur et de la compassion du Christ Cosmique

Le Christ, le fils de l’homme, le bodhisattva de toute compassion, ne naît pas dans les palais royaux mais dans l’étable au milieu de notre basse cour interne.

C’est en descendant dans les profondeurs atomiques de la neuvième sphère que le Serpent sacré de feu se réveille de son sommeil millénaire. Lieu où Lucifer donne l’impulsion nécessaire à l’énergie sexuelle pour éveiller la Kundalini au moyen de la magie sexuelle.

Les mérites du cœur générés par la compassion universelle, ouvrent la porte au Feu sacré du canal médullaire de la moelle épinière.

La compassion est amour sublime. La compassion est amour christique. Au sein de notre Cœur amoureux réside l’atome secret du Christ. L’amour de la compassion unit l’action du don de soi et l’essence divine à la compassion du bodhisattva.

Les facultés du chakra du cœur sont les pétales de la compassion. L’union de l’essence divine, la bouddhata, à la Divine Mère de toute compassion produit l’éveil de la Kundalini.

Les pouvoirs du cardias relient l’essence divine à toute Essence Divine, émanant de l’Être.

La doctrine du cœur, du don et de la compassion, unissent l’essence divine au Père qui est en secret.

Ainsi défini en ces termes, il est véritable, certain et absolument vrai, que la doctrine du cœur, du don et de la compassion, ouvre la porte secrète du Temple Coeur de la Sagesse.

L’animal social, cette machine humaine, dénommée la bête intellectuelle ou la bête à cornes de l’Apocalypse, souffre l’indicible dans l’épouvantable mécanique du mental identifié au principe pensant et conditionné par l’ego.

Dans la doctrine du cœur empli de compassion, réside un Pouvoir secret, le Pouvoir du Sauveur du Monde, l’empreinte du Seigneur de toute perfection !

Avec la doctrine du cœur de toute compassion, nous nous unissons à l’essence divine, puis à toutes les parties de notre Être.

Ceci est la Doctrine du Cœur, le chemin du bodhisattva de compassion, l’unique qui puisse nous sauver de l’abîme de la seconde mort.

Personne ne peut se sauver, si ce n’est le Sauveur, le Christ cosmique, le Fils de l’Homme, le Seigneur de CHOKMAH, l’AGNUS-DEI. Qu’il en soit ainsi !