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Récit d’une expérience sur le gardien du seuil avec la technique voyage astral

Témoignage de Claude

  • Au cours de mes premières expériences du voyage astral, j’ai gardé à la mémoire une épreuve dite du Gardien du Seuil, ou énigme du sphinx.

Dans le plan astral, nous sommes soumis à certaines épreuves dont le but est de mesurer notre degré d’éveil spirituel dans la maîtrise du mental.

« Une nuit, alors que j’étais allongé dans mon lit, en concentration, j’assistais comme un spectateur à l’endormissement progressif de mon corps physique. L’habitude de la méditation aidant, je savais que c’était le moment de me lever et de me dédoubler du corps physique.

Mais je voulus tenter autre chose. Je priai intérieurement et demandai à mon Père intérieur de choisir ma destination. « Père, emmène-moi où tu le souhaites, qu’il en soit fait selon ta Volonté ! ».

Je sentis alors un tourbillon prodigieux s’emparer de moi et m’extirper presque avec violence de mon corps. Mon appel avait été entendu. Je fus projeté dans ce tourbillon et transporté à une vitesse phénoménale. Mes yeux étaient toujours fermés.

Ce voyage ne dura pas longtemps, l’équivalent de quelques minutes. Je sentis que j’atterrissais en douceur sur « du plat »  et me décidai à ouvrir les yeux. Ce que je vis, m’étonna au plus haut point. Je me situai sur un grand terrain au beau milieu d’une foule gigantesque. J’étais parfaitement conscient de moi-même, mais pourquoi donc avais-je été transporté en ce lieu ?

Quelle foule gigantesque !  Ce rassemblement me rappelait les grands concerts de ces « idoles » que les jeunes affectionnent tout particulièrement.  Et en effet, je n’étais pas loin de la vérité, quelqu’un était en train de faire une annonce. « Nous vous informons que la porte va bientôt s’ouvrir ».

La réaction fut immédiate, cette foule se mit en mouvement, les personnes présentes s’agitèrent brusquement, se bousculèrent, et puis ce fut la cohue. Tout le monde voulait atteindre la seule porte d’entrée de ce que je supposais être une salle de spectacle.

Aussitôt, je me rappelai à moi-même, « pourquoi devrais-je faire comme tout le monde ? Pourquoi s’agiter et perdre mon sang froid ? Je décidai de me placer au milieu de mon cercle de protection magique et de ne pas m’identifier aux circonstances extérieures. Je demeurai calme et tranquille au milieu de cette foule déchaînée.

Des gens se battaient, se piétinaient pour atteindre la porte d’entrée, l’hystérie s’était propagée comme une traînée de poudre. J’évitai soigneusement les bousculades et les coups avec facilité, comme si mon état intérieur me permettait d’esquiver les obstacles et trouver un chemin à travers cette marée humaine.

C’est ainsi que j’aboutis à une porte où un gardien terrible faisait face à la foule. Il semblait qu’un champ de force invisible en protégeait l’accès que seul le gardien pouvait désactiver selon ses choix. Il me laissa pénétrer dans l’enceinte en disant simplement : « Passe ! ».

  • J’étais parfaitement conscient, tout d’abord en étant vigilant et alerte comme la sentinelle en temps de guerre pour veiller sur l’endormissement de mon corps physique.

Puis j’ai été conscient du processus du début du dédoublement astral. Ensuite dans le plan astral, j’étais conscient d’être dans la quatrième dimension tout en sentant en même temps que mon corps physique dormait dans mon lit.

  • Parfaitement conscient de cette situation, je souhaitais aller jusqu’au bout de l’expérience afin de comprendre ce que je faisais au milieu de cette foule.

La première chose que je compris c’est qu’il s’agissait de tester mon contrôle sur moi-même en ne cédant pas à l’hystérie collective ambiante. La suite me fut révélée une fois entré dans la mystérieuse place forte…

« Une fois passé le hall, j’atteignis une salle en forme d’amphithéâtre où je pris place dans un fauteuil confortable de couleur rouge. Une fois assis, je me mis à observer les lieux et la « tête » de mes voisins.

La salle ressemblait à un palais des congrès, avec une gigantesque hauteur sous plafond où l’on pouvait apercevoir le ciel étoilé. Une grande estrade était disposée en contrebas qui n’attendait sans doute que l’arrivée du ou des Maîtres des lieux.

J’étais curieux de connaître la suite. La salle se remplit progressivement jusqu’à ce que tous les fauteuils trouvent leurs destinataires. Sur plusieurs milliers de personnes nous n’étions plus que quelques centaines.

Qu’allait-il se passer à présent ? Des murmures d’impatience commençaient à se faire entendre car décidemment l’attente se prolongeait. Personne n’apparaissait sur la scène.

Soudain, quelqu’un cria : « il y a le feu, il y a le feu !!! ». En effet, des flammes apparurent comme par enchantement au niveau de l’estrade. J’aperçus alors que toute la salle était recouverte de tissus tendus, et que ces tissus étaient aussi en train de brûler.

De même les grands rideaux répartis à plusieurs endroits de l’amphithéâtre se transformèrent en torches gigantesques. Et, ce fut le chaos ! La plupart des spectateurs se levèrent comme un seul homme.

La panique se propagea à la mesure de l’incendie qui grandissait. Je vis des hommes perdre complètement l’esprit et marcher sur la tête de nos congénères afin d’essayer de regagner au plus vite le hall d’entrée par où nous étions venus.

Quant à moi, je me trouvai étonnement calme, j’en fus moi-même surpris, j’étais habité par une force qui m’obligeait à rester paisible. J’observai sereinement la scène, pourquoi devrai-je subir ce mouvement de panique générale ?

  • Dans le plan physique comme dans le plan astral, nous pouvons nous laisser fasciner par l’impact produit par les impressions extérieures et réagir d’une façon totalement mécanique.

Je demeurai centré en mon intérieur envers et contre tout, serein mais alerte, prêt à agir au bon moment. Je ne pouvais fuir en suivant le mouvement, la voie était bouchée par cette ruée sauvage. Malgré la chaleur suffocante et les flammes menaçantes, je restai donc assis et attendis.

Ma patience et mon calme furent récompensés : à contre-courant de la foule, j’aperçus une personne se faufiler dans une porte secrète à la gauche de la scène. Cette porte ressemblait à l’entrée d’un placard, il était impossible de deviner qu’il s’agissait d’une issue.

A saute-mouton, je franchis les fauteuils devant moi jusqu’ à parvenir à une rangée vidée de toute présence humaine. Je pus alors marcher tranquillement vers l’allée gauche. Je tournai la tête, la salle brûlait de toute part, l’embrasement s’était généralisé aux fauteuils et les gens hurlaient en essayant d’échapper aux flammes.

Protégé par un écran de fumée, personne ne remarqua que je fis demi tour droit vers le foyer de l’incendie. Je me précipitai à l’intérieur de cette porte d’armoire, pour en ressortir dans une toute petite pièce.

  • Nous étions une vingtaine de personnes. Je compris alors le symbolisme de cette situation, « beaucoup sont appelés mais peu sont élus ». J’étais certes parvenu jusque là, mais je ne me faisais pas d’illusion, j’étais certain que cette épreuve n’était pas terminée. »

«  En effet, je ne m’imaginai pas si bien penser, un personnage fit son apparition. Habillé à la manière des hommes d’affaires, en costume élégant, chemise blanche et cravate noire, il nous adressa un salut initiatique et d’une voix forte prononça ces mots :

  • « Mes Chers Amis, vous venez de réussir deux épreuves mineures, à présent un gardien va vous accompagner dans vos cellules. Nous nous reverrons ensuite. »

Un premier gardien fit son entrée et appela un disciple par son nom, ce dernier le suivit et disparut par une porte où l’on devinait un escalier qui descendait. Mon tour arriva, et je ne fis pas exception, je suivis les pas du gardien, franchis la porte et pris l’escalier en colimaçon.

L’escalier en pierre ne laissait passer qu’une seule personne, son inclinaison était très verticale. La descente fût longue et inconfortable tant l’air semblait se raréfier, il devenait étouffant.

Enfin, nous parvînmes au bout de notre pérégrination. Nous nous trouvâmes dans une galerie souterraine s’apparentant à des catacombes. Des hagues d’ossements apparaissaient de part et d’autre des parois rocailleuses.

Mon gardien prît une allée où des crânes étaient parfaitement alignés. Un souffle mortel se répandait dans ces couloirs perceptibles à travers tous mes sens en alerte. Enfin, mon guide se figea devant la porte d’une cellule.

  • Il se tourna vers moi en me faisant cette recommandation : « Ne touche pas à l’épée ! ».

Il ouvrit la porte de la cellule avec une grande clef, je m’avançai de deux pas et j’entendis la serrure se refermer derrière moi. La pièce, semblable à une cave en terre battue, était très faiblement éclairée par une simple bougie déposée sur le sol.

Je notai que la température chutait prodigieusement, je fus pris de frissons alors qu’un vent glacé venu de nulle part traversait la cellule.

Mais le plus étrange, c’est que la peur et le désespoir s’associaient étrangement au froid. Je sentis ces sensations qui s’insinuaient sournoisement en moi-même. Je dus faire un effort violent pour me rappeler à moi-même tant la peur imprégnait l’atmosphère.

Alors que je calmai mon mental et mon cœur, une silhouette d’un aspect sinistre se matérialisa devant moi. Enveloppée jusqu’à la tête dans un linceul noir, elle me dominait de presque un mètre de hauteur ! J’étais un nain devant cet avatar de la mort.

De puissants rayons de terreur irradiaient de tout son être. Je commençai à suffoquer, cette peur primaire me transperçait, ce n’était pas uniquement la peur de perdre une enveloppe corporelle mais une peur bien plus profonde, la peur viscérale de disparaître, de ne plus exister en tant que personne.

Même si son visage se confondait avec les ténèbres du capuchon de sa tunique, son regard invisible était hypnotique. J’étais pétrifié, il m’était impossible de faire le moindre mouvement, et la créature avançait vers moi les deux bras en avant, comme pour m’enlacer.

Mon regard fut attiré par un objet que je n’avais bizarrement pas vu posé sur le sable. Une magnifique épée de style médiévale était à portée de ma main, je n’avais plus qu’à m’en servir.

Oubliant la recommandation du gardien, je pris l’épée par la poignée et sans autre forme de procès transperçai l’abdomen du géant.

Une cloche retentit soudain, et la porte s’ouvrit pour laisser apparaître mon guide. Le spectre s’était évanoui, je restai un instant hébété avec cette épée dans la main que par réflexe, je remis à la place où je l’avais trouvée.

« Veuillez sortir » me dit-il.

Je le suivis de nouveau à travers les couloirs et nous entreprîmes l’ascension de l’escalier. J’eus tout le loisir de récapituler l’expérience. Je compris en un éclair que j’avais échoué à cette épreuve cruciale.

Je n’avais pas su accepter l’inévitable, je m’étais précipité pour défendre « ma peau » en utilisant l’épée malgré l’interdiction nette de mon guide. Le cœur triste, nous regagnâmes la petite salle commune où tous les frères étaient rassemblés.

Le Monsieur bien habillé portait à présent une tunique avec une croix sur la poitrine. On aurait dit un chevalier de l’ordre du temple, mais ce qui frappait était ses yeux, ils étaient devenus deux brasiers, du feu sortait presque de ses orbites.

« Seuls 3 petits frères ont réussi l’épreuve ! ». Nous gardâmes tous un respectueux silence devant le verdict du Maître de la Loi.

A présent, que ceux qui ont échoué, regagnent leur corps physique et méditent leur échec. Mais ils conserveront une carte ».

J’eus à peine le temps d’entendre la dernière phrase qu’une force terrible m’entraîna dans un vortex qui me transporta dans notre monde physique. Je pénétrai dans mon corps physique complètement abasourdi par cette expérience. »

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